Ecclésiastiques à Saissac

Erick FANTIN Par Le 21/04/2014 0

Dans Gardons la mémoire intacte !


Ecclésiastiques à Saissac
1789 à 1803

 

Alric Bourges Augustin
né le 13 décembre 1762 et ordonné prêtre en 1781,
était vicaire à Saissac où il prêta le serment de 1790.
Elu curé de Carlipa ; il se rendit à Fontiès d’Aude où il prêta le serment de Fructidor, il devint curé intrus de Montlégun.
 Il se soumit au Jubilé et l’évêque le nomma à Mireval Cabardès.
 Meurt à Carcassonne en 1951.

 

Angles Jean Antoine
né en 1771 à Labastide Esparbairenque
fut sacrilègement ordonné sous-diacre et prêtre par Besaucèle
et nommé vicaire à Saissac.
Fut abdicataire en 1794,  se retira à son pays natal et refusa de prêter serment.

Il ne rentra en communion avec l’évêque qu’en 1819 après une longue épreuve imposée par M Cazaentre.
 En 1920 nommé vicaire à Soupex puis curé à Cazalrenoux.

 

Bélissens Louis
 Né à Carcassonne, ordonné prêtre par Saurine évêque d’Oloron.
 Il a joué toute espèce de rôles, même celui de réfractaire pendant 2 ans qu’il a surpris les pouvoirs du grand vicaire d’Alet.
 Reconnu pour ce qu’il était, il quitta le pays et vint s’intruser à Saissac, où, par son hypocrisie profonde, il a fait beaucoup de mal.

Dieu veuille, conclut Mgr de la Porte, qu’il ait été franc dans son retour et sa pénitence.
 Placé à Cailla

 

Bernède Pierre
 Vicaire à st Michel de Carcassonne,
 prête serment en 1790 et se rétracte.
 Publie une « Lettre aux fidèles » pour annoncer sa rétractation.

L’Ordinaire lui fit titre sur le champ du bénéfice curé de Saissac
qui venait de vaquer par mort.
Afin d’encourager, par cet espoir de récompense,
 ceux qui l’avaient imité dans sa faute, à l’imiter dans son repentir, il ne parut jamais dans cette paroisse opiniâtrement schismatique.
 Il fut déporté en Espagne

 

Besaucèle Guillaume
 Né à Saissac le premier septembre 1712,
fut d’abord curé de Limousis,
puis de Saint Sernin de la cité de Carcassonne,
vicaire général et official,
sous l’épiscopat de Mgr de Belzons (1731 1778).
Il fut élevé à la dignité de doyen du chapitre
cathédral de Carcassonne en 1775.
Attaché au jansénisme, il se prononça en faveur de la
constitution civile et fut élu évêque du département le 5 mai 1791.

Sacré à Toulouse, le 15 mai suivant et mourut à Carcassonne
le 1 février 1801, persévérant dans le schisme.

 

Besaucèle Antoine
 frère du précédent,
 était curé de saint Michel de Carcassonne.
 Il prêta le serment constitutionnel,
persévérant jusqu’à sa mort survenue le 7 novembre 1792.

 

Bosviel Jean Pierre Jacques Rose
né en 1765 diocèse de lavaur.
Refusa le serment et émigra.
 Revenu en 1800 au Concordat,
 il fut nommé curé de Barbaira puis de saint Denis.
Nommé curé doyen de Saissac le 16 mars 1817
et chanoine de la cathédrale en 1819. 
«  Prêtre zélé et instruit »

 

Cavailhès Antoine Marie Hippolyte Etienne Jacques
né à Saissac le 12 février 1770,
 était fils de Jean Pierre, fabricant de draps,
 et d’Elisabeth Marie de Ligonier.

Il fut ordonné sous-diacre, diacre et prêtre par l’évêque intrus en 1792
 et nommé par lui vicaire à Lagrasse d’où il fut chassé.
Elu curé d’Arquettes le 11 octobre 1792,
 il refusa le poste et se retira d’abord à Puylaurens auprès de l’abbé Roux, puis auprès de ses parent à Saissac.
 Il ne se maria pas mais il était de notoriété publique
 qu’il vivait avec une femme qui avait abandonné son mari.
 Dès le 21 fructidor an VI (7 sept 1797), il paraît avoir quitté l’habit ecclésiastique, à cette date il signe un acte de naissance sans aucune qualification. Plus tard le 1er novembre 1798, il est secrétaire de mairie, le 23 novembre 1803, il est greffier de la Justice de Paix,
conseiller municipal en 1803.

Le 16 août 1811 il s’oppose seul au vote d’un supplément de 300 f pour parfaire le traitement du curé et il s’entend dire par le maire « qu’on ne doit s’arrêter au dire de ce membre qui devrait rendre hommage à cet état (de ministre du culte) quoiqu’il l’ait abjuré ». Dès le 27 mai 1827 tout au moins Cavailhès a repris l’habit et les mœurs ecclésiastiques, car il signe l’acte du décès de Gaillardon son parent en tant que prêtre 67 ans domicilié à Saissac ;
Enfin en l’an 1835 et le 17 septembre, Hippolyte Cavailhès prêtre est inhumé dans le cimetière de la paroisse par Bosviel curé.

 

Jean Michel

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