Gardons la mémoire intacte !

Afin de garder intacte la mémoire du passé récent de notre village,
je vous propose dans ce chapitre,
une vue du "Saissac" de environ 1900 à 1990.

Vous y retrouverez des scènes de vie, des "figures" locales, des manifestations et bien d'autres sujets.

A bientôt !

 

Ce blog à pour but de faire perdurer notre mémoire,
aussi,
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Création au village

Par Le 30/04/2020

Le Centre Culturel

 

Implanté en lieu et place de l’ancien camping,
jouxtant le terrain de sports et le foyer des jeunes,
le Centre Culturel était à l’image du Château,
imposant et majestueux.

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Débutés en 1985,
les travaux prendront fin à l’été 86.

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Suivront plus tard les aménagements extérieurs.

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Le 12 Juillet 1986,
eut lieu son inauguration,
en présence de nombreuses personnalités
et de toute la population.

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Ce qu’en disait Paul Durand, Maire de Saissac, dans « Le Grain de Sel » d’Octobre 1986 :

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Figures Saissagaises - Auguste Fedou

Par Le 29/12/2019

Auguste Fedou

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Tantôt « Figaro »,
tantôt pêcheur,
tantôt peintre,
 tantôt pétanqueur …

Coiffeur de métier,
il était le cauchemar des enfants.
Brave homme mais dans son salon,
pas question de bouger « d’un cheveu ».
Lulu au shampoing, Auguste à la coupe
et l’affaire était rondement menée…

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… jusqu’à 17 heures,
heure de la partie de pétanque
où il excellait dans un style tout particulier.

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De ses temps libres,
il en profitait aussi pour enfiler son tablier de peintre.

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Il était avec « Doudou »
la figure incontournable du quartier
de la Mairie.

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1939-1945 ATTAQUE DE LA ROUGE

Par Le 10/06/2019

ATTAQUE DE LA ROUGE

" 29 juin 1944 "

Attaque de la rouge1

Situation : Le 29 juin à 11h20 le lieutenant Jourdain est prévenu par un chef d’équipe de Saissac que 7 camions allemands avec une trentaine d’hommes, commandés par deux officiers en voiture légère venant de Lézignan vont au lieu-dit " La Rouge " au Sud-ouest de Lacombe. Le Commandant prévenu donne l’ordre d’attaquer immédiatement.


Opérations : Le lieutenant Jourdain embarque avec les pelotons Mercier et Mauran, Marcel et Wolf.. Débarquement 2 km avant l’endroit présumé, marche d’approche avec patrouilles d’avant-garde et de flanc-garde. Reconnaissance des fermes de Cabanelles, l’Albejot, le Fort et à 14 h arrivée au carrefour du chemin menant à la Rouge.

L’agent motocycliste Deguilhem signale la présence de 5 camions allemands. Jourdain place le peloton motorisé sur la cote 504 et lance l’attaque. Le peloton Mercier à gauche du ruisseau et le peloton Mauran à sa droite, doivent progresser en liaison à vue en direction de la Rouge par le Sud tandis que les pelotons Marcel et Wolf devront attaquer par le nord.

Le mouvement est largement engagé lorsque les commandants Mompezat et Sevenet et le médecin-capitaine Manquené arrivent sur place

Comme le carrefour du chemin de la Rouge avec la route Saissac-La Galaube n’est plus sous le feu du peloton motocycliste qui a quitté la cote 504 en direction de la Rouge, l’ordre est donné à Jourdain de reprendre le contrôle de la position. Il fait replier le peloton Mauran et envoie un agent de liaison vers le groupe Mercier qui progresse rapidement. Seuls les flanqueurs droits pourront être avertis.

Une voiture grise remontant le chemin de la Rouge est stoppée par le Fusil-mitrailleur de Rabaudy. Un allemand tire sans arrêt avec une mitrailleuse légère d’aviation, alors qu’il va diriger son tir vers un petit groupe de maquisards qui avancent sur la crête Jourdain, debout, l’abat avec sa mitraillette. Le véhicule est occupé tandis qu’un feu violent éclate vers la Rouge. Jourdain progresse dans sa direction avec le peloton Mauran. En chemin le chef Halm abat un allemand qui débouchait derrière un rocher. Quand ils arrivent à la Rouge le combat vient de se terminer.

Le sous-lieutenant Mercier et le cavalier Fabre sont morts sur place en servant chacun un fusil-mitrailleur. Le motocycliste Deguilhem armé d’un fusil-mitrailleur a été blessé à la tête par des éclats de grenade. Le cavalier Farsac est également blessé.

Côté allemand ils laissent sur place huit morts et trois blessés, les autres s’étant enfuis dans les bois. Le CFMN récupère 2 mitrailleuses 2 fusils-pistolet et 4 camions qui sont restés sur place.

Deux civils français, les yeux hagards, interrogés disent avoir été requis par les Allemands : ils sont relâchés au bénéfice du doute.

A 18 heures les escadrons rejoignent La Galaube où les prisonniers allemands blessés sont soignés.

A 19 heures dans les camps, à l’appel des couleurs, les drapeaux sont en berne.

Attaque de la rouge2

Sources:
http://www.lemilitarial.com/cfmn/larouge.htm
http://polymathe.over-blog.com/article-32490654.html

40 ans de l’âge d’or

Par Le 01/06/2016


Bon anniversaire !
 

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L’association l’âge d’or de Saissac a été fondée en 1976.
 Elle est enregistrée à la préfecture le 2 juin 1976 et inscrite et homologuée au journal officiel du 8 juillet 1976.
Le président fondateur était Monsieur Roger Martin,

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Cette association organisa pendant longtemps des goûters, jusqu'à ce qu’un membre propose de faire des repas à midi. Le plus beau de ces goûters, celui qui reste dans les mémoires c’est incontestablement la fête dite des « Jonquilles » Des centaines de ces odorantes fleurs avaient été cueillies par Valentin Homps en particulier et ornaient la salle du repas.

A l’un de ces repas, assistait Jojo,
 joyeux retraité du lotissement Saint Jean,
qui se trouva placé près d’Ernest Marti,
 de Fernand Janin et de Valérie Chavernac.
 Il attaqua ferme Valérie et lui proposa,
 les vapeurs éthyliques aidant,
 d’envisager une vie commune.
Proposition, qui loin de la choquer
 lui convint parfaitement,
si bien qu’elle annonça ses fiançailles
dans tout le village.

 

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Sous les présidences de Messieurs Martin et Bergogne, des voyages d’un jour sont organisés et ont beaucoup de succès :

1977 Lac de la Raviège, le Sidobre, La côte Vermeille, Perpignan.
1978 Le Gers, Auch, Toulouse, Port Vendres, Banyuls.
1979 Andorre, Pas de la Case, Roquefort .
1980 Le Cabardès, Pic de Nore, Quillan le Puymorens .
1981 Andorre la Vieille Saintes Marie de la Mer.
1982 Albi Cordes, Rosas en Espagne
1983 Navacelles Saint Guilhem le désert. Pas de la case, Mas d’Azil
1984 Najac, Le Pont du Gard, Nîmes, Uzès.
1985 Bagnères de Luchon, St Bertrand, St Michel de Frigolet
1986 Vernet les Bains, St Gilles, Source Perrier.
1987 Beziers Canal du Midi, Gers, Lombez, Simorre.
1988 Sète par train Corail, Gers Condom.
1989 Sauveterre Viaduc du Viaur, Rodez, St jean du Gard, Bambouseraie.

Les premiers voyageurs, se disputent pour savoir où a eu lieu le plus mauvais repas. Est-ce le frugal  et monastique repas de Saint Michel de Frigolet ou les fameuses moules absentes de leurs coquilles servies en Espagne ?
 L’Espagne est aussi présente, dans les souvenirs gastronomiques, en raison d’un repas pourtant dûment commandé par Monsieur Martin, mais qui par suite d’un oubli de transmission n’était pas prêt a l’arrivée. La colère de Roger Martin atteignit des proportions Jupitériennes et le repas, servi avec un peu de retard fut quand même fort honorable.

 

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A partir de 1989 Monsieur Jalbaud Robert prend la présidence du Club, 1-11.jpget l’année 1990 a lieu le premier Grand Voyage de plusieurs jours.
Nous sommes accueillis au village V A L de Val Louron par Jean Allenou,
 qui nous fait une chaleureuse réception.
 Si nous avions à décerner un prix orange, nul doute que VAL Louron
 avec Collonges La Rouge seraient les lauréats.
 Seule fausse note dans un village Espagnol,
nous nous faisons éjecter,
par le propriétaire de la maison que nous visitions.

 

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(rediffusion)

Quand on faisait le cochon ...

Par Le 14/10/2015


... c'était bombance !

 

Ici c'était chez 
Louis et Lucienne
et 
les voisins et amis 
venaient aider !

La fete au cochon 2

Les derniers Maires de Saissac

Par Le 12/10/2015


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Ils ont changé
le vieux Saissac d'antan.

Ils ont donné leur temps
pour la collectivité.

Honneur à nos Maires !

L'Amicale Philatélique ...

Par Le 05/10/2015


... est née en 1978 !

 

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Exposition 1979

Philatelie1

Le Petit Train de Saissac ...

Par Le 16/09/2015


... puis de la Cité !

 

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ZOOM sur l'aventure du Petit Train !

C'est une aventure qui a débuté il y a quelques décennies avec Loulou Barbaste,
le long de la Rigole et des routes du Saissagais 
et qui se perpétue depuis tout autour de la Cité de Carcassonne
avec aux manettes Pierre Barbaste.

La vie à Saissac en 39-45 (11)

Par Le 14/09/2015

Les troupes allemandes à Saissac

 

Troupes

 J. Michel

 

 

Un panneau touristique ...

Par Le 21/08/2015

... qui date de 1976 !

Oeuvre de Raymond Palau,
fait à main levée !

 

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Les Fêtes du Vin (8) - Animations

Par Le 17/08/2015


4 jours avec animations non stop !


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Yvon et Cyprien au graphique pétanque

 

Les Fêtes du vin (6) - Les bénévoles

Par Le 03/08/2015

Ils sont l'essence même de tout évènement, les bénévoles !

 

Loulou barbLoulou Barbaste

Les Fêtes du vin (5) - Les Dieux des cuisines.

Par Le 27/07/2015

En cuisine, ils étaient les maîtres !

 

1982 27

La suite ci dessous

Galétis ...

Par Le 22/07/2015


Ou la Société de Salaisons de la Montagne Noire.


Entreprise qui ne connaissait pas la crise
jusqu'à la fin des années 70.

Gérée par Jean-Baptiste Doumeng,
"le milliardaire rouge",
elle employait bon nombre de saissagais.
Je pense nottament à
Marie Louise Maurel, Régine Fantin ou les belles soeurs Baches,
qui, tous les jours, faisaient le trajet à pied, partant le matin de Saissac à 4 heures,
et ce quelque soit le temps !

579 001Porte clefs à entête des salaisons


 

 

Les Fêtes du vin (4) - Vues générales

Par Le 20/07/2015

Vues générales

Paule

La suite ci dessous

C'était il y a 31 ans, 14 juillet 1984 !

Par Le 14/07/2015

 

Il y a 31 ans,
le 14 juillet 1984
et inauguration de l'avenue du Corps Franc de la Montagne Noire.

En présence de Raymond Courrière,
Secrétaire d'Etat aux rapatriés.

14 juillet 1984 8La suite ci dessous

Les Fêtes du vin (2) - Orchestres et préparatifs

Par Le 06/07/2015

Les préparatifs de la fête.

Une quinzaine, pour les employés communaux, pour tout mettre en place !

Reunion preparatoire 1976

1976

Plus ci dessous

Les Fêtes du vin (1) - Sur les journaux et les programmes

Par Le 01/07/2015


1975 - 1984
10 années de Fêtes du Vin à Saissac

Logo


Quelle drôle d'idée !

1 25Jean Michel

 

La suite ci dessous

Il y a cent ans ... DELBOURG Alfred

Par Le 28/05/2015


Il y a cent ans,

un saissagais

tombait au champ d'honneur !

 

 

DELBOURG Alfred

 

Enfant de Saissac
tué au combat
le 28 Mai 1915.

Delbourg alfred 28 05

  

La vie à Saissac en 39-45 (7)

Par Le 11/05/2015

Août 44 à Saissac

Journees

 J. Michel

 

Eglise Saint Jean de Saxagelle

Par Le 04/05/2015

CIMETIERE

 

L’actuel cimetière St Jean date des environs de l’an 1000,  date des premières installations dans le Saxagésium dont l’église porte le nom, Saint Jean de Saxagelle.

A côté de l’entrée de l’église, sous la gouttière, endroit fort recherché pour les sépultures,  se trouve une tombe avec grille en fer forgé, de la famille Espinasse où reposent la mère du général et son frère Robert. Tombe envahie par un arbre.

Noter le grand tombeau de la famille Landes Combes. Frédéric Landes, médecin, maire de Saissac, 1659 enterré à la chapelle St Jean du côté de la porte dite à la « rappelle des Gelzan ».  De l’autre côté de la porte, tombeau de la famille Bosc Maistre. Paul Bosc député de l’Aude en 1828. Edouard Bosc médecin, sera maire de Carcassonne.

 

Eglise Saint Jean de Saxagelle

 



La croissance démographique et économique de cette période se traduit par des changements dans l'organisation spatiale des habitants. C’est à cette période que l’on peut situer la création de l’église de saint Jean de Saxagelle (petit Saissac) qui serait donc la deuxième église fondée à Saissac. La viguerie de Saissac est mentionnée « Saxagésium » « Tout le Saxagésium était infesté d’hérésie «

Archives de l’inquisition, interrogatoire de Pons Jaule de Castelnaudary.

Les défrichements à cette période montent vers les sommets et une série de manses sont créés tout autour de l’église qui rassemble les habitations de paroissiens et à coté de laquelle est construit le cimetière. Ce cimetière va perdurer alors que le centre du village se déplacera. Le décimaire de saint Jean est constitué en 1269 des domaines de Rascanhac et de Cap de Porc.

Pourtant ces domaines sont au bas de la paroisse et ne touchent pas saint Jean. Il s’agit donc d’une attribution de manses et de métairies déjà cultivées et habitées ; au bénéfice d’une église nouvelle à laquelle elles apportaient des ressources importantes. Ce décimaire sera plus tard réuni à celui de l’église Sainte Michel.

 

A Saissac, chaque année dans la chapelle St jean est célébrée une messe,
pour honorer le St patron.

 Sépultures dans l’église
1615 Anne Cécile Sabarthès, Ramon Vaysse

1630 Pierre , Guillaume, Michel et Anne Besaucèle 1634 Raymonde Vaysse, François Siguier, 1642 Anne Besaucèle, 1644 Jacques Escande, 1653 Anne et Jeanne Besaucèle,
1659 Pierre Gailhard


Docteur Jean Michel

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La vie à Saissac en 39-45 (6)

Par Le 27/04/2015

DEFENSE PASSIVE A SAISSAC

 

Dès août 1939 des consignes sont données aux civils pour assurer la défense passive qui doit mettre à l'abri des bombardements ariens Toutes les ouvertures portes, fenêtre et verrières des appartements, hôtels, restaurants et cafés doivent être obstrués par des panneaux, des volets capables d'intercepter la lumière vers l'extérieur. Les phares des automobiles doivent être recouverts d'une peinture bleue censée les rendre invisibles aux avions. De petits tas de sable sont placé dans les greniers pour intervenir contre les bombes incendiaires. Des sirènes donnent l'alerte en cas de raid aérien.

LES POSTES DE GUET

Des postes d'observation sont créés dans les villages, sur des points élevés. Un "Poste de Guet" est organisé par la D A T Défense Aérienne du territoire à Fontiers Cabardès  (5eme compagnie de guet) Elle est installée dans le village et à Malouziès sous le commandement d'un sous-officier et d'un caporal des civils dont le curé sont mobilisés sur place. En I94O la compagnie est relevée par un détachement de l'aviation. Lae caporal Drouet Martial et ses camarades Ernst, Passelague et Guitala vont trouver beaucoup de charme aux jeunes fontiéroises et les prendre pour épouse. L'aviateur Giner de Gignac (Hérault) faisait partie de ce unité qui va être transférée à Alzonne en I944A Lacombe le jeune Julien Prades et deux autres jeunes sont placé au poste de la "Croix de Cals". A Saint Denis un poste de guet est installé à la ferme de Fargues. A Saissac pour se prémunir contre un éventuel parachutage un tour de garde est mis sur pied par la municipalité le commandant Tubéry raymond en assure la direction. Sous ses ordres de vieux briscards tels le père Escaffre et de jeunes recrues Baissette Henri, Bastoul ou Julien Pistre. Le jeune Doudou Coux remplace parfois son grand-père Escaffre. Ils occupent un poste de guet en haut de la tour Grosse mais comme il fallait grimper là-haut avec une échelle haute et en mauvais état, ils avaient transféré leur pote à la "Table d'orientation" Là installé dans un vieux break sans roues de M Rouger, ils prennent des gardes de 3 à 4 heures sommeillant gentiment . Ils sont ainsi surpris par le chef Tubéry en flagrant délit de sieste qui les engueule rudement "Il faut surveiller les avions" "Qu'unis n'en besen pas cap" rétorque Escaffre qui ne s'émeut guère. Les autres gardes en attendant leur tour se reposaient dans le garage de M Pouzin ancien abri des cantonniers. Ils s'y abritaient et y passaient la nuit. Il y avait un autre poste près du cimetière. Ces groupes locaux vont former une véritable  "Garde Civile" qui va se voir doter de fusils de chasse

  ALERTE

Une véritable peur de voie descendre du ciel des parachutistes Allemands ou Italiens va s'emparer de la population. Un vaher de Mantélis raconte au fermier qu'il venait de voir tomber des parachutistes sur la colline entre Villemagne et Guillou. Aussitôt le fermier se précipite à Saissac pour en informer les autorités. Branle-bas de combat une terrible équipe armée de fusils de chasse est placée au carrefour (actuelle gendarmerie) Un groupe mobile véhiculé par la Renault K Z décapotable du meunier Dominique Saisset  se dispose pour explorer les lieux où les parachutistes sont signalés. Henri Baissette et Henr Bastoul et tout le groupe s'en vont vers les Cammazes. Ils s'arrêtent sur le plateau des Roques puis continuent vers Ma chaumière" et là au carrefour Henri Baissette va arrêter une jeune fille Yvonne Gros du domaine de Sanègre et étrange cous des choses cette fausse alerte a pour résultat un véritable roman d'amour et finira par un heureux mariage; La patrouille continue son chemin passant à la Jasse puis à Villemagne sans avoir rien vu. Le fameux vacher venu au village se fait interpeller par un groupe "C'est lui le fameux observateur qui a pris une Goiro (Buse) pour un avion. Après l'entrée en guerre de l'Italie la surveillance est renforcée; les Italiens disait-on risquent d'envahir le sud de la France avec des chars légers lachés par parachute? ! Désormais Baissette prend la garde au carrefour armé d'un fusil de chasse il reçoit l'ordre de tirer mais uniquement sur les tanks! Il s'abritait dans la maison de Mademoiselle Salvy 

LES BUTTES ANTI AVIONS DE SAISSAC

Une autre mesure concerne les plateaux des fermes des Cabanelles, Beteille, l'Azerous d'un côté. Les Roques, massillargues et Embès de l'autre. Tous dénudés sans arbres et donc aptes à recevoir des atterrissages ennemis ! Pour lutter contre cette terrible menace, on décide d'y creuser des "buttes anti-avions" .Ces buttes quadrillent tous les plateaux. Elles sont faites par une très grosse charrue, tirée par un tracteur appartenant à Paul Arribaud, entrepreneur de labours. Trois ou quatre passages étaient nécessaires pour élever ces buttes qui atteignaient plus d'un mètre de hauteur. La plus longue commençait près de la carrière de quartz des Roques et se terminait au lieu-dit Roque Cave. Elle avait plus d'un kilomètre de longueur. Toutes se faisaient à terre rabattue.

 J. Michel

 

Histoire d'école (4)

Par Le 20/04/2015

Fête des écoles

1950

 

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1950 3

 

 

 

 

 

Histoire d'école (3)

Par Le 13/04/2015


Fête des écoles

Années 40/50

 

 

Fete ecoles 1

Fete ecoles 2

Fete ecoles 3

Fete ecoles 4

 

 

 

 

 

Il y a cent ans ... CARLES Firmin et CATHALA Joseph

Par Le 09/04/2015


Il y a cent ans,

deux saissagais

tombaient au champ d'honneur !

CARLES Firmin

CATHALA Joseph

Enfants de Saissac
tués au combat
le 9 Avril 1915.

Carles firmin   Cathala joseph

Histoire d'école (2)

Par Le 07/04/2015


Séance récréative

1943

 

Seance recreative 1 1943

Seance recreative 2 1943

Seance recreative 4 1943

Seance recreative 3 1943

Seance recreative 5 1943

Seance recreative 6 1943

 

 

 

 

L'Eveque musicien

Par Le 03/04/2015


C'était un 3 Avril, en 2009

3 avril 2009

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Histoire d'école (1)

Par Le 30/03/2015

1941


Ils ont obtenu
leur
Certificat d'Etudes

1941 1

La vie à Saissac en 39-45 (5)

Par Le 23/03/2015

UN SOLDAT ALLEMAND FUSILLE PAR LES SIENS

 

Au cours de l’occupation de Saissac; un soldat  allemand  tenta de rejoindre le maquis. Profitant du repas de midi, il quitta le village. Imprudence fatale, il emprunta la route de Lampy. 

Repris au niveau de la ferme Picarel;  enfermé dans une pièce de l’ancienne école des filles, il fut fusillé le lendemain  dans le champ dit des «Frênes» situé en contrebas de la route 629 à un kilomètre du village.  Dans la matinée, un poteau de deux mètres fut planté à la bordure du champ.

Au  début de l’après-midi, une centaine de soldats venus de Saissac fut disposée  sur trois ou quatre rangs  face au poteau,  le soleil dans le dos.

 Des voitures descendirent le chemin (la draille) jusqu’au ruisseau  qui allait à Saissac.  

Sorti d’une voiture, le condamné fut transporté et attaché au poteau. Pendant un très long moment, une heure, peut-être plus, des officiers se relayèrent pour faire des discours avec gestes et grands éclats de voix.  Plusieurs coups de feu furent tirés,  Louis Bastoul  les entendit, il cultivait un champ à Laguille.

 A  son retour le soir, attiré par de la terre fraîchement remuée, il constata à l’aide de l’aiguillon la présence d’un corps enseveli à faible profondeur.

Arrivé à la ferme, il s’empressa d’aller informer le maire M. Raucoule. (10)

10. Les témoins :   Léon Ourliac,  Eliette,  Albin Bousquet  et  Jean Téruel

 J. Michel "Passé Défini"

 

Il y a cent ans ... SEVERAC Auguste !

Par Le 16/03/2015


Il y a cent ans,
il tombait au champ d'honneur

SEVERAC Auguste

Enfant de Saissac
tué au combat
à Mesnil les Hurlus
le 16 Mars 1915.

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Il y a cent ans ... ESCANDE Elizée !

Par Le 09/03/2015


Il y a cent ans,
il tombait au champ d'honneur

ESCANDE Elizée

Enfant de Saissac
tué au combat
à Bois Sabot
le 9 Mars 1915.

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Un héros ordinaire ! Bertrand Lamourelle

Par Le 23/02/2015

Bertrand Lamourelle

 

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A la veille de l'anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, on ne peut que se souvenir des combats qui marquèrent notre région à la Libération et qui virent la mort de nombreux résistants. Ce fut le cas de Bertrand Lamourelle, tué à 20 ans, lors des affrontements qui opposèrent son maquis, le corps franc de la Montagne Noire, aux forces ennemies.

«Le patriotisme, c'est une conscience droite, c'est une susceptibilité ultrasensible sur le chapitre de l'honneur et du devoir.» (B.-Lamourelle).

Né le 2 janvier 1924, B.-Lamourelle est le petit-fils d'Alphonse Lamourelle, le fondateur de la principale entreprise de tri de chiffons carcassonnaise. Après avoir obtenu le baccalauréat (série mathématiques), il est, à la fin de l'année 1943, en première année de l'Ecole supérieure de commerce de Toulouse, mais, en contact avec les milieux de la Résistance, il veut s'engager militairement en toute conscience des risques encourus. C'est ce qu'il fait en juin 1944 en gagnant le Corps Franc de la Montagne Noire ; il laisse une note destinée à ses parents : «Le patriotisme c'est une conscience droite, c'est une susceptibilité ultrasensible sur le chapitre de l'honneur et du devoir. C'est le respect de la parole donnée. Pour finir, c'est accepter de se faire casser la pipe pour barrer la force brutale, soutenir le faible, défendre la justice, rendre témoignage à la liberté, pour que son pays sauve son honneur».

Le Corps Franc de la Montagne Noire

Depuis 1943, des réfractaires au service du travail obligatoire et aux chantiers de jeunesse se sont réfugiés dans la région du Lampy et d'Arfons et le Corps Franc de la Montagne Noire va se former par la fusion de groupes de combattants déjà constitués, venus du Tarn, de l'Hérault, de la Haute-Garonne et de l'Aude, au début de 1944. L'ensemble, commandé par Roger Mompezat, regroupe à partir de juin quatre camps autour de la forêt de Ramondens, distants de 5-km à vol d'oiseau et sur une aire de 50-km2 environ, pour un effectif qui approche 600 hommes, au moment du débarquement de Normandie. De leurs bases montagnardes, les maquisards mènent plusieurs opérations couronnées de succès dans l'Aude et dans le Tarn. Les Allemands, se sentant sous la menace constante de ces raids qu'ils ne peuvent prévoir, déclenchent, du 20-au 25-juillet, une violente attaque sur la Galaube avec de gros effectifs et l'aide de l'aviation. Les pertes dans les rangs des résistants sont élevées et les chefs prennent la seule parade possible en raison de la disproportion des forces en présence : la dispersion des maquisards pour échapper à l'étreinte allemande puis leur regroupement dans l'Hérault pour continuer la lutte.

Le dernier combat

Effectivement, à partir du 17-août, le CFMN s'attaque à la dix-neuvième armée allemande qui fait retraite vers la vallée du Rhône et c'est lors de l'un de ces combats, au pont de la Mouline (au nord de Saint-Pons) qu'est tué Bertrand Lamourelle, le 23. Ce jour-là, 120 hommes du Corps Franc affrontent un ennemi bien supérieur en nombre, qui réussit à prendre dans une véritable nasse les résistants. Ces derniers font perdre à l'ennemi une centaine de combattants, le retiennent une demi-journée mais, au témoignage du commandant Mompezat : «Lamourelle Bertrand, qui s'est battu comme un lion, roule à terre, son fusil- mitrailleur à la main, en criant : Vive la France !».

Lamourelle 5Cérémonie au monument du Corps Franc à Saissac,
en présence de la mère de B Lamourelle.

Lamourelle 3

Lamourelle 1

Lamourelle 2

Il y a cent ans ... OPPORTUN Vincent !

Par Le 18/02/2015


Il y a cent ans,
il était tué au combat !

OPPORTUN Vincent

Enfant de Saissac
tué au combat
le 3 Mars 1915.

Opportun vincent

La vie à Saissac en 39-45 (4)

Par Le 16/02/2015

OCCUPATION DE LA ZONE SUD

 

En 1942 la deuxième moitié de la France fut occupée.  La  première armée arriva dans le Sud-ouest,  elle installa son quartier général à Toulouse.

La ville de Castres fut occupée le  18 novembre.

Selon toute vraisemblance, la  préoccupation première  était d’ordre stratégique.

 Venant de Carcassonne, deux contingents occupèrent  Saissac  et Cuxac-Cabardès, villages chefs-lieux de canton situés  chacun sur une route coupant la Montagne Noire (classées alors nationale 118 Mazamet–Carcassonne et la 629 Revel-Carcassonne).

A   Saissac,  ils réquisitionnèrent  des jeunes du village pour essarter  dans le bois communal de l’Alquier   au lieu-dit Mountosi. 

Cet  endroit, situé entre la route 629 et la limite de partage des versants, est un couloir naturel  situé  entre les deux vallées Sor et Lampy, (vallées  difficilement franchissables  par du  matériel lourd).

 Après l’essartage, quelques jours après, des mines furent posées dans ce couloir.

A   Saissac la pose de barrières, la mise en place de sentinelles et du couvre-feu; furent des mesures immédiates.

Un événement  fit  prendre conscience  des dangers  qu’il y avait à ne pas les respecter.

 

PREMIER DANGER

 

 François Bastoul habitait chez ses parents avec ses frères et sœurs à la ferme Saint de Villemagne.

De temps en temps, il allait la nuit  rendre visite à une amie qui habitait au village dans la rue de l’Autan.

Pour déjouer la vigilance des sentinelles, il  passait entre l’église et le Château  en empruntant  les sentiers des jardins.

Tard un soir alors que la nuit était très sombre,  à peine eût-il mis les pieds sur la chaussée de la route conduisant au village, que sommations suivies de coups de feux ne firent qu’un.

Un prompt demi-tour, un saut à gauche, un autre à droite ; entouré d’éclairs et d’éclats d’écorces arrachées  par les balles aux châtaigniers qui bordaient le chemin,   François s’enfuit à toute  jambes vers  la ferme; la patrouille  sur les talons.

 

Toute la  maisonnée, fut alignée dans la cuisine, les mains contre les murs. 

L’officier commença par interroger François qui avait des difficultés à se tenir debout.  Tétanisée par la peur, Eugénie la mère  fit un reproche à son  fils,  en précisant la cause de son inconduite. Ce reproche  inattendu et singulier, sauva la famille; la patrouille s’en alla.

 

 La  nuit,  dans le village,  les patrouilles faisaient beaucoup de bruit ; les bottes ferrées des soldats  tenaient mal sur les pavés arrondis des rues  faites de cailloux de récupération. Elles allaient se mettre  en embuscade   en dehors du  village  à la croisée des chemins; celle qui surprit François, était cachée dans le fossé de la route à la hauteur de la ferme  Pratmoulis habitée par la famille Azéma  (entrée actuelle du village).

 

 J. Michel "Passé Défini"

 

La vie à Saissac en 39-45 (3)

Par Le 26/01/2015

« L’ HERMITE » ESPAGNOL              

  

 Au mois d’Avril, un dimanche matin, le hasard voulut, qu’un homme vivant sous un rocher dans la vallée de Lampy, fût  bêtement découvert.

Un charron de Saissac, accompagné du régisseur M. Maurel  de la ferme Massillargues, cherchait de jeunes  frênes  droits  qu’ils voulaient  destiner  à la confection de timons.

Le charron longeait le ruisseau, le régisseur se déplaçait dans la pente  encombrée de végétaux  lorsque, à quelques mètres, il vit un homme assis. Surpris (le bruit d’une cascade  avait couvert  l’arrivée)  l’homme ne chercha pas à s’enfuir. 

 Rentré  à la ferme, le régisseur fit part  à la propriétaire  de la découverte de cet homme, un Espagnol; il  fut signalé à la gendarmerie. Les bergers virent passer les gendarmes, le vélo à la main;  emmenant, celui que l’on appela   «l’Hermite».

Son abri adossé à un rocher et situé près de la cascade dite de Baret,   était protégé d’un côté par un mur en pierre sèche,  il contenait deux ou trois ustensiles de cuisine, des boites, une petite réserve de blé et de la fougère séchée. Le dépôt des déchets  fit penser que l’homme vivait là  depuis plusieurs mois.  Des traces de pas avaient été relevées par le métayer  de la ferme Le Picou.

  Ce dernier sortait parfois la nuit pour tirer les sangliers qui ravageaient les récoltes avec un fusil qu’il n’avait pas rendu.  Son  intérêt  était de  ne rien dire et pourtant, les traces relevées  dans les champs  le  conduisaient toujours  au bord du ruisseau à un endroit appelé «Nado – Grél». 

 

UN COUPLE DE REFUGIES

 

 Quelque mois après, non loin du rocher de « l ‘Hermite », un couple vint se réfugier (sûrement suite à un  accord) dans une cabane  située dans un gros massif de houx qui jouxtait  le côté droit  du chemin conduisant à la ferme Massillargues, au lieu-dit  la «bouissouno».   

Lui, se disait bûcheron (?) En fait,  il   jouait souvent de l’accordéon.

 A la ferme,  on  leur gardait  un peu de pain  sans que le boulanger qui  faisait des tournées  le sache.

 De temps à autre, le couple s’absentait, il ravitaillait  les hommes de la ferme en tabac en échange de menu gibier : lapins, lièvres, perdrix, capturés au piège par deux jeunes frères placés à Massilllargues pour la nourriture. 

La propriétaire Mademoiselle Cau, exploitait la ferme en régie directe.

Au mois de juin 1944, des maquisards vinrent prendre un veau et une génisse, ils étaient venus prendre une vache.

 

 

 

La vie à Saissac en 39-45 (2)

Par Le 12/01/2015

DES ALLEMANDS QUI S’INSTALLENT


Les soldats logeaient  aux anciennes écoles de filles et de garçons, au « Patronage ». 

Pour réduire le temps de la toilette, des groupes d’une dizaine d’hommes gagnaient à tour de rôle les trois lavoirs du village. Le dimanche, des soldats lavaient leur linge de corps, d’autres allaient à la messe;  principalement des officiers. Ils restaient debout pendant  tout le temps de l’office,  tous alignés contre le mur à droite en rentrant dans l’Eglise.
Le Prêtre Albert, qui faisait la quête lui-même,  ne leur tendait pas la Corbeille. 

Les repas étaient préparés dans des grandes marmites (sur foyer à charbon) fixées de part et d’autre d’un   essieu «la roulante». L’une était à la place de la Tour, l’autre à la place de la mairie.
 Des grands récipients étaient utilisés pour transporter la nourriture  aux officiers. La semaine il y avait beaucoup d’activités, exercices, entretien des armes, des chaussures, des habits.

Lors de la traversée du village, les   groupes laissaient une odeur de naphtaline dans leur sillage.

 Les rassemblements se produisaient à la place de la Mairie.

 Les officiers logeaient dans les maisons bourgeoises ; c’était le cas chez les Ançenay.  (3)

 3. Colonel Ançenay officier lancier de la garde de l’impératrice  Eugénie  (Recherches du docteur Jean Michel Saissac).

"Passé défini" de J Michel

 

 

La vie à Saissac en 39-45

Par Le 05/01/2015


DES VILLAGES  OCCUPES

 

 L’occupation des villages était, d’après un gendarme, laissée à la prérogative du Commandant de la place.

A Saissac, des barrières faites de rouleaux de fil de fer barbelé furent posées sur la route aux deux entrées du village.

La barrière  formait une chicane prés de laquelle  une sentinelle veillait  nuit et jour,  le fusil à la bretelle.

La nuit, la garde était renforcée, il y avait deux hommes par poste sur la route.

D’autres endroits  furent surveillés, la nuit seulement ;  il y avait une sentinelle sur la route de Lampy, au départ du chemin de la promenade, une autre à la place de l’église et une à la mairie. Cette dernière gardait les véhicules stationnés derrière le bâtiment, elle  se tenait contre le  mur de la mairie à distance du pont sur lequel passe la route.

La relève de la sentinelle de la promenade se faisait tôt le matin, elle était attendue par des maquisards chargés de récupérer du pain. Ils  laissaient la voiture à la ferme Lacroix, descendaient par le vieux chemin qui rejoignait la route d’ Arfons  à cinquante mètres du  poste gardé la nuit.

 Là, aboutissait à l’angle du mur de la propriété Rousseau  le sentier des jardins dont le départ se situe au centre du village, au déboucher de la rue de la République à  dix mètres à peine de la boulangerie, tenue alors par la famille Mauriès.

Des miches de pain étaient acheminées par le sentier, elles étaient déposées dans un sac de jute grossier  caché à  la tête du sentier.(2)

2.  Cabanel Gilbert.

http://www.lauragais-patrimoine.fr/HISTOIRE/LA%20RESISTANCE/SOUVENIRS-39-45/SOUVENIRS-39-45.html

Soldats

Le Parler fleuri de chez Nous

Par Le 29/12/2014


Le Parler fleuri de chez Nous

 

Recueilli et restitué par Charles Palau

 

Avec l’involontaire et néanmoins aimable collaboration : Des habitants de la Montagne Noire, du Carcassès et même des bords de Garonne, des plaines du Languedoc, des confins de la Méditerranée et des marches des Pyrénées.

De ceux et de celles avec qui j’ai pu discuter de sujets sérieux ou futiles, en tous lieux et en toutes occasions, et qui ont su me faire partager leur amour du « parler de chez nous » Sans oublier la lecture enrichissante des écrivains languedociens, avec une pensée émue pour notre « mestre » incontesté René Nelli qui a su éveiller en nous lycéens de la rue de Verdun, à la fleur de l’âge, le plaisir de parler « la lenga nostro » à un époque où il était bon de la renier.

 

Bramer de l’oc Brama : Braire, mais aussi pleurer à chaudes larmes.

  « Si tu l’avais vu ! il bramait comme une fontaine » Bramadis : coup de gueule

  « Il t’a poussé un bramadis à fendre toutes les vitres des fenêtres ! »

Brassèger.  De l’oc brasseja : Gesticuler. Dans le midi on brassège beaucoup en parlant  «Si tu n’entends pas ce qu’il dit, tu comprends tout, tant il brassèje »

Brave, Bravou, Bravet.  Petit enfant, joli de visage qui attire une sympathie évidente, gentil, aimable, parfois naïf

  « Quel brave petit ! Toujours  à rendre des services ! »

Brêle Une brêle est quelqu'un sans talent, qui rate tout ce qu’il entreprend. Insulte

 « Ce n’est pas avec cette équipe de brêles qu’on va gagner le championnat »

 Brêle de l’arabe Brêle Mule, mulet.

Brico Oc Pas du tout « As-tu dormi cette nuit ? Brico !

Parfois rien de rien  « Brico de brico ! »

Broque. Personne habillée sans aucun goût, par assimilation garçon sans avenir.

 « Il traîne du matin au soir, une vraie broque ! » Variant Branque

Bufa Oc souffler ; L’ange bufarel (ange joufflu) C’est l’ange de la crèche qui souffle dans sa trompe pour annoncer la naissance de Jésus. Qualifie l’enfant qui a des belles « gautes » joues «  Qu’il est beau ce petitou ! On dirait l’ange boufarel »

Le Bufet est le soufflet de forge qui attise les braises « Es pas de pel de bufet » signifie que c’est de très bonne qualité et non pas comme le cuir ridé des soufflets.

Las bufos ou la bufo : Les fesses ou l’opposé Jeu de mots « Lou bent mari (le vent marin) bufo ; maï la bufo de Marie ben pas » Expression de dépit des coqs de village devant l’inanité de leurs efforts.

Bugner ou prendre une Bugne de l’oc Bouïnho ou bôrnho . Bosse, recevoir un coup accidentellement « Tu as encore bugné ta voiture »

Butade  de l’oc Butà, pousser. Une poussée, une bousculade. « Il est encore un peu neci (Niais, idiot, tiré de l’appellation des protestants N C  nouveaux convertis)

Mais parfois il a quelques butades d’intelligence » « Il m’a fichu une butade, que je me suis espatarré  (étalé de tout mon long) au milieu du bal.

Cabolho de l’oc : Jument «  Faï tira que la cabalho se nègo «  Littéralement : Tira la jument se noie ! Signifie continue ! C’est bien !

Cabourd Fou, casse-cou, cinglé. Il cabourdège : Il perd la tête.

«  Regarde-moi ce cabourd avec sa mobylette ; Attention au tournant ! »

Cabusset ou Cabus De l’oc Capusseto : Culbute, roulade. « Ce soir pour me faire belle, je vais faire un cabus dans l’armoire » Elle va se changer.  «  Quand on était petit on faisait des cabusset dans les prés, puis quand on se levait, on avait le vire-vire » On avait la tête qui tournait/ « Faire un cabus » Plonger dans l’eau la tête la première.

Cabusselle Couvercle de casserole ou de marmite. Désigne péjorativement la tête d’une personne. Variante Cabucelle.

Caga de l’oc satisfaire un besoin naturel, faire la grosse commission ; Caguer « Va-t’en caguer à la vigne, mais n’oublie pas de ramener la clé ! «  Expression pour se défaire d’un importun.. Faï caga ou me faî caga (Traduction inutile)

Une cagade ; erreur grossière « S’il n’avait pas fait cette cagade, on aurait gagné la partie «  Un cagadou : lieu d’aisance souvent situé au fond du jardin avec un orifice sur la porte en forme de cœur « Elle a jeté un mégot mal éteint dans le cagadou. Cela a fait une explosion !! A cause de la chaux vive que l’on y verse.

La cagagne La diarrhée, mais aussi la peur «  Il m’a sauté dessus dans la noir. Je t’ai eu une de ces cagagnes » «  Chez nous, la Turista on l’appelle la cagagne.

Le cagarel ou Caganis Se dit du petit dernier, d’une portée de lapin. Par extension le petit dernier d’une famille nombreuse. 

« Dans le ciel » de J Michel

L'ancienne gare

Par Le 01/12/2014


ANCIENNE GARE

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L’ancienne gare de Saissac a été construite vers 1904. Le premier tramway arrive en gare de Saissac, le 10 mai 1905.
L’arrêt complet du trafic a lieu en août 1932.

Le terrain de la gare est aménagé en terrain de sport en 1940, avec terrain de sport, terrain de basket et boulodrome lyonnais.

On garde le souvenir de Rose Callas « chef de gare » à Saissac pendant de nombreuses années.
Une partie de ce terrain est vendu à la « Coopérative laitière et fromagère » créée en 1930.
Terrain récupéré lors du départ de la coopérative à St Denis.
Le local de la gare sert de vestiaire aux équipes de Rugby et de football

Cédé au département pour la construction de l’actuelle gendarmerie.

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Portraits de Saissagais - Valerie et Camille Chavernac

Par Le 26/11/2014


Valérie et Camille Chavernac

Lorsque l'on parlait du Barry d'Aut,
on pensait immédiatement à eux.

Camille, radio amateur,
faisait grésiller toutes les télévisions du quartier.
Valérie, elle, avec sa voix forte,
était entendue deux rues à la ronde.

V chavernac et mr 3

V chavernac et mr 3 1976

V chavernac et mr 2

Chav

V chavernac et mr 1

 

 

L'ancienne Mairie

Par Le 24/11/2014


ANCIENNE MAIRIE

 

L’hôtel de ville primitif se trouvait au coin de la place aux herbes. Il fût démoli, pour cause de ruine, ce qui permit d’agrandir la place.

Dès 1844 un projet de construction est prévu.

1853
A côté des halles il y avait 2 hôtels et cafés. Il s’y tenait foires et marchés. L’esplanade devant la halle servait à garer les charrettes des rouliers qui s’entendaient pour monter le raidillon (Ils attelaient leurs chevaux par 2 jusqu'à la pierre St Denis et revenaient chercher l’autre charrette)

1858 Inauguration de la halle.
Pour un loyer annuel de 10 et 100 f les véhicules et les machines à battre pourront stationner sous la halle. Ils devront toutefois être retirés lorsque la halle est demandée pour une cérémonie publique ou un bal.

1861 Le premier étage est aménagé en mairie.
On y loge le garde municipal. On y installe la justice de paix.

Les halles sont cimentées en 1933.
Elles servent de salle de bal, l’orchestre est juché en hauteur, sur un praticable en bois. Les couples tournent autour du pilier en bois qui soutient la voûte. Les mères assisses autour de la piste, sur des bancs en bois, surveillent attentivement les filles. Des idylles se nouent au milieu du ronron des orchestres « modernes »

Après quelques modifications intérieures, le conseil municipal décide la construction d’une nouvelle mairie plus fonctionnelle.

L’ancien bâtiment est consolidé, on supprime l’ancien pilier, on crée de nouvelles ouvertures, une belle salle des fêtes est inaugurée.

En haut la salle Lagarrigue et ses belles peintures est restaurée et une salle d’exposition est construite.

Armoiries

Halles 2

1981 refection ancienne mairie 2

1981 refection ancienne mairie 1

1981-refection-ancienne-mairie

Mairie 1

La salle André Laguarrigue

Par Le 17/11/2014

La Salle André Laguarrigue

Lagarrigue 4

Lagarrigue 2

Lagarrigue 3

Lagarrigue 5

Lagarrigue 6

Lagarrigue 1

Inaug salle lagarigue

Exposition salle des Fêtes années 50 environ
Si quelqu'un peut nous en dire plus ...

Portraits de Saissagais - Pierre Almeida

Par Le 29/10/2014

Pierre Almeida

L'un des tout derniers
résidents de "La Poulerie" à Saissac, il s'installa ensuite avec son
épouse au "Barry d'Aut".

Il était une figure incontournable du terrain de boule où il se rendait tous
les jours avec sa bonne humeur coutumière.

P almeida a une fete du vin

Lors d'une Fête du vin

Boules 2A la pétanque

 

Célébrités à Saissac - Maistre

Par Le 13/10/2014

Célébrités à Saissac

MAISTRE
Par le Dr Jean MICHEL

 

La famille Maistre s'installe à Saissac par le mariage de Jules Maistre de Villeneuvette avec Marie fille d'Edouard Bosc . Jules Maistre appartenait a une famille de drapiers qui possédait la manufacture de Villeneuvette depuis 1803. Ils eurent 5 enfants, Claire, Edouard, Euphémie, Casimir et Paul.

L’ancienne cité industrielle et autonome de Villeneuvette de Clermont fut fondée sous l’impulsion de Colbert en 1677.
Fontaines, aqueduc, canaux déversoirs en cascades, bassins rappellent le Roi-Soleil. Dont une petite place en carré porte le nom. Rien n’y manquait : l’église, l’auberge pour les inspecteurs des draps et les négociants de passage, la glacière sous sa coupole ; les habitations des contre-maîtres et commis dans la grand’rue, les logements rue Bert pour foulonner, tondeurs, pareurs, encoleurs et tisserands. La cité du travail grâce aux prés, vignes, oliviers et champs l’entourant se suffisait à elle-même.
Ce fut le dernier établissement de ce type à survivre, après une réussite qui dura jusqu’aux années 1950.

Maistre1

Paul Maistre va résider à Escourrou, il s'occupera aussi de la manufacture "Jules Maistre et fils" à Villeneuvette . Puis a la mort de Jules Maistre son père en 1909, il va avec son frère Casimir devenir gérant de la société "Les fils de Jules Maistre", transformée enfin en société "Maistre et Cie". Paul Maistre va tomber héroïquement à Verdun en 1916.

Casimir Maistre

Etait donc le petit fils d'Edouard Bosc .Il est très jeune passionné par les explorations et participe ainsi en 1889 avec le docteur Catat à l'exploration d'une partie inconnue de Madagascar cinq ans avant l'occupation de l'île par les troupes françaises.

Casimir Maistre effectue son premier voyage avec le Docteur Catat à Madagascar.
Le compte rendu de ce voyage paraît dans « Le Tour du Monde de 1893. Voyage qui dure de 1889 à 1891.

Maistre2

C'est alors que le comité de l'Afrique Française le choisit pour prendre le commandement de la mission Congo Niger , il a alors 23 ans , c'était en 1892.

Cette mission avait pour but de relier les établissements du Congo et ceux du Soudan. C'était l'époque où les anglais envisageaient d'établir une ligne de chemin de fer entre le Cap et le Caire et les français entre Dakar , Brazzaville et l'Abyssinie et Djibouti .D'où la fameuse affaire de Fachoda et du commandant Marchand qui faillit se terminer tragiquement . Une première mission confiée au colonel Crampel venait d'échouer et avait vu la mort de son chef.

Léon , Joseph, Casimir Maistre prend le départ de Brazzaville avec sous ses ordres 5 européens et une escorte de 60 sénégalais et 120 porteurs. Il va falloir deux ans a Casimir pour parcourir un itinéraire de 5000 Km dont plus de 2000 à pieds dans des régions totalement inconnues.

De l'Oubangui a Garoua grâce à de patientes négociations menées avec les chefs régionaux , il réussit à obtenir des accords d'amitié qui ratifiés par le gouvernement et le parlement nous assurent une primauté sur l'Angleterre et l'Allemagne .Ces droits sont reconnus par la convention de Berlin en 1894.

Ces droits obtenus par la mission Maistre permettent en 1908 un arrangement avec l'Allemagne qui moyennant la cession d'une partie des territoires obtenus par Maistre évite une guerre et nous laisse les mains libres au Maroc.

Les documents scientifiques rapportés par Maistre et ses compagnons (Géologie, astronomie, hydrographie, levée de plans etc. ) Utilisés par les géographes français et étrangers , les nombreux congrès et conférences , donnent à Casimir Maistre une réputation internationale et lui valent de nombreuses distinctions , dont la légion d'honneur à 25 ans qui lui est remise par le ministre Delcassé.

Maistre3

Maistre4

Carte
exécutée d’après les documents de Casimir Maitre

Partis de l’Oubangui,

poste de Kémo, passe chez les Ndris, échange de sang, en
guerre avec les Mandjas. Va chez les Arétous, puis chez les Saras,
dans les marais rencontre les musulmans du Baguirni. Passe chez les Toumoks
puis les Gaberis . Traversée du Logone. Séjour forcé chez les
Lakas, puis retour par la Bénoué, Yola, Ibi et le fleuve Niger.

Maistre5

La paix de Casimir
avec les Mandjias 1892

Maistre6

Attaque du camp par les Mandjas

Maistreville

Il décide en 1950 de revenir a ses souvenirs et note ses mémoires. Il a toujours été en relations d'amitié avec Brazza et Lyautey , ainsi qu'avec les académies de sciences coloniales. Dans sa maison de Montpellier où il se retire , il reste a l'écoute des événements , toujours aussi alerte d'esprit. En 1935 à l'initiative du général Malafosse (fils d'un contremaître de Villeneuvette) Casimir Maistre est nommé sur intervention de Lyautey officier de la légion d'honneur En 1937 le haut-commissaire Boisson inaugure à Garoua au Cameroum un monument rappelant la jonction des missions Maistre et Mizon venues à la rencontre l'une de l'autre .En 1947 un poste stratégique du Tchad est baptisé Maistreville par décret du gouvernement français .Le monument de Garoua a été détruit et seule une plaque de bronze a pu être sauvée grâce à la présence d'esprit de notre ambassadeur .Maistreville se nomme désormais Kelo et sert de dépôt aux "Médecins sans frontières"

Casimir est mort en 1956 à Paris renversé par un véhicule conduit par un noir.

Le drapeau tricolore qui porté par un tirailleur sénégalais a parcouru 5000 Km en tête de la colonne est rentré en France avec de très nombreux objets , armes, ivoires, bracelets et les carnets de notes journalières tachés et délavés par les bourrasques et le soleil. Ces notes ont permis au service géographique de l'armée de dresser une carte exacte de l'itinéraire Congo-Niger.

Ces souvenirs précieux sont toujours entre les mains des héritiers directs de Casimir Maistre.

 

Casimir Maistre directeur de la Manufacture

Et voici qu'en 1895 Casimir disparaît de la scène en pleine notoriété , il va désormais pour obéir aux ordres de son père se consacrer à la gestion des affaires familiales jusqu'en 1950 ou il reviendra à ses souvenirs .

Pour obéir a son père Jules Maistre-Bosc qui l'appelle a l'aide, Casimir abandonne sa vocation. Avec son frère Paul il devient a la mort de son père en 1909 gérant de la société "Les fils de Jules Maistre" transformé en société "Maistre & Cie "

Les deux guerres mondiales allaient étoffer une activité s'effilochant après 1902 ou l'on recensait 300 habitants .Jusqu'en 1939 on y tissa du drap pour la marine et jusqu'en 1943 pour les fantassins. Dès lors la marche devint de plus en plus claudiquante.

Casimir jusqu'en 1950 dirige la manufacture , aidé de son frère Paul (héroïquement tombé à Verdun en 1916) et de son neveu Jean Maistre lui aussi combattant gravement blessé .Casimir, aux qualités de meneur d'hommes, dirige pendant près d'un demi-siècle  (1909 1950) l'entreprise où l'on apprenait à lire , où l'on vivait et on mourait. On y partageait le travail, le gîte, les jardins, les distractions et les fêtes.

Une vie communautaire dans une étonnante abbaye ouvrière ayant élevé le travail en arc de triomphe au dessus de la lourde porte. Villeneuvette eût ses chapelles. Comme le veut le dicton "La laine est catholique, la soie protestante" les gens de messe étaient les plus nombreux. Mais ils y voisinaient en bonne intelligence avec les protestants hollandais ou du R P R (Religion prétendue réformée) . Et c'est là que naquit Pierre Jacques Astruc qui introduisit la franc-maçonnerie en Languedoc.

Bals à Saissac

Par Le 06/10/2014

Bals à Saissac

 

Fêtes et divertissements

Avant la guerre de 1939, pendant la belle saison, il ne se passe point de dimanche qu’on ne festoie, s’amuse et danse. Fêtes locales, patronales ou votives, l’été les pare de toute la rayonnante splendeur de ses journées radieuses et les embellit de la sereine profondeur de ses nuits de velours. Bals en plein vent d’où s’échappent les éclats de rire à pleine bouche, les polkas, le hoquet des canettes qu’on débouche, les gros verres trinquant sur les tables.
Et parmi les chocs des rires et des voix et du vent fugitif dans les ramilles vertes, le bourdonnement aigrelet des cornemuses enrubannées ou le bruissement acidulé de l’accordéon.
1 bal

Le triomphe de l’accordéon

Entre les deux guerres seuls les ménétriers qui ont opté pour l’accordéon diatonique obtiennent un sursis. Paul Bastie de la Colle de 1925 à 1937, Lisou Campanel de Saigne-Villemagne, Tartosal jouent à la demande de l’accordéon ou de la cornemuse.
« Une fois par semaine on se retrouvait dans une campagne où Louisou des Roques ou Paul de la Colle nous faisaient danser au son de leur accordéon. C’est là qu’on pouvait rencontrer des garçons. Quand une fille et un garçon se plaisaient, ce dernier se louait dans la métairie de la fille, pour la voir souvent, mais aussi pour montrer ses mérites et plaire aux parents. »

Pendant la guerre

Les bals étaient interdits, mais partout avaient lieu les « bals clandestins » toujours à la merci d’une dénonciation et d’une descente de la gendarmerie.
A Saissac les dansent avaient lieu chez « Lucien », un simple d’esprit qui habitait à l’actuelle maison de Louise Paule. Le plancher de la maison vibrait pendant les danses, faites au son d’un « pick up » ou d’un phonographe à manivelle.
On dansait au Colombier haut, à Bataillé, à Peyrolemal, à Saint Pierre où 30 à 40 couples se trémoussaient sur la branlante étable des vaches.
A Saigne-Villemagne, les Roques, c’était André Limousis de Bouriac, un cycliste réputé, qui amenait son « fono » sur le porte bagage de son vélo et animait les bals clandestins, au Moulin de Sempel l’on guinchait sur la route.

Musiciens

A Saissac, on garde le souvenir du jeune Tadiotto, accordéoniste de talent, qui disparut pris dans une rafle par les allemands, alors qu’il descendait en vélo à Carcassonne, son « tira buta » sur le dos, prendre des leçons d’accordéon.
Louisou Bousquet jouait dans les campagnes. Mais souvent c’étaient les « pick up » de Bastoul ou d’André Limousis qui animaient les bals. Rodriguez « Michel de la Bastide » à l’accordéon avec Séverin Antolin à la batterie chauffaient les valses, les marches et les javas.

Antolin 1

Après la libération et la Victoire

Les bals ont lieu sous la halle de Saissac, l’orchestre est juché en hauteur, sur un praticable en bois où il a tout juste la place de s’installer.
Les couples tournent autour du pilier en bois de la salle, pas encore dallée.
Les mères assises sur des bancs de bois placés autour de la piste, surveillent attentivement les jeunes filles. Des idylles se nouent au milieu du ronron des orchestres « modernes ».

« Passé Simple » de Jean Michel

Halles 1

Salle des fetes

Extérieur et Intérieur de l'ancienne salle des fêtes

Les 3 légendes du Cabardès - Les cloches des Tours Nègres

Par Le 22/09/2014

            LES CLOCHES DES TOURS NEGRES

 

Tours n gres 1 copie 1

                  L'hiver débutait durement ; depuis les premiers jours de

                  décembre, le verglas, le givre, le gel et la neige avaient

                  transformé la faille escarpée de la gorge de l'Alzau en une

                  splendide nef immaculée et aérienne, contournée et capricieuse.

                  Au fond d'un repli de la gorge, caché à toutes les vues,

                  s'était établi un petit prieuré, dont il ne resta que des

                  ruines, désignées aujourd’hui sous le nom de Tours Nègres de

                  Clary.

                  Elles doivent leur nom à la couleur sombre de leurs pierres

                  qui saillent à peine sur le coloris monotone de la gorge

                  obscure. D'un à-pic rocheux elles dominent le torrent

                  mugissant, comme une forteresse; dans ce site perdu, on est

                  captivé par la solitude effrayante de ces ruines.

                  L'opinion ne s'est pas faite encore sur leur histoire, mais

                  les gens du pays disent que ce fut jadis un prieuré ; et, de

                  fait, cela parait vraisemblable dans ce pays du Cabardès,

                  défriché à fond par les moines, truffé d'Abbayes, de

                  Chartreuses, de monastères, de Prieurés et d'Églises rurales

                  dans les endroits les plus reculés.

                  Ce Prieuré était une dépendance des moines de l'Abbaye voisine

                  de La Bastide, annexe elle-même probablement des Bénédictins

                  de Montolieu, qui avaient, choisi ce site désolé, si propre au

                  recueillement de l'esprit.

                  En cette fin d'année 15. ., les moines de la Bastide

                  s'apprêtaient, comme chaque année, à assister à la messe de

                  minuit dans la chapelle des Tours Nègres : ils trouvaient que

                  la majesté du lieu convenait à la solennité de la Fête de la

                  Nativité:

                  Aucune solitude, aucun désert, aucune autre gorge plus

                  effrayante encore, ou plus distante, ne pouvait mieux convenir

                  à l'état d'âme de ces hommes qui avaient fui la désolation du

                  monde pour chercher au sein de la Nature un peu de repos avant

                  d'atteindre l'éternité.

                  La France était déchirée de la façon la plus affreuse qui se

                  soit vue depuis la Guerre de Cent Ans ; du Tarn à l'Agout, du

                  Sor au Fresquel, de la Garonne à l'Aude, Calvinistes et

                  Catholiques s'égorgeaient ; des bandes de pillards ou

                  d'assassins prenaient parti pour l'un ou pour l'autre,

                  attaquaient les villages ; alors c'était l'agonie des

                  mourants, l'incendie des maisons, le massacre des enfants,

                  puis les pillards repartaient, avec un riche butin. Saissac

                  avait été attaqué mais avait pu repousser les assaillants,

                  grâce à la solidité de ses murs ; mais Cuxac, mal défendu,

                  avait été conquis de haute lutte.

                  Ce soir de Nativité, les moines, assemblés dans la petite

                  chapelle, plongés dans leur méditation, ne pouvaient détacher

                  leur esprit de la folie qui ravageait le monde. Ces hommes

                  simples et rudes, austères et naïfs, ces moines paysans dont

                  la foi était claire et pure, attendaient la mort dans la

                  sérénité de leur retraite : chaque jour, ils rendaient grâce à

                  Dieu des bienfaits qu'Il leur prodiguait, et qui éclataient

                  dans le miracle sans cesse renouvelé de la Terre nourricière.

                  Une tristesse infinie, une pitié indicible, une commisération

                  venaient en eux à l'évocation de l'affreux bouleversement du

                  monde. Ils priaient avec ferveur pour leurs Frères, pour cette

                  humanité souffrante, qui méconnaît la joie de vivre, qui se

                  déchire elle-même, se meurtrit dans la douleur, s'abaisse dans

                  le crime et le péché, s'abîme dans le sang et la boue.

                  Tout cela, cette affreuse soif de tuer et de souffrir leur

                  était incompréhensible ; ils la plaignaient, mais ne savaient

                  la ressentir.

                  Avec le soir, le vent glacé qui dévastait la plaine, dont le

                  rougeoiement des incendies n'arrivait seulement pas jusqu'aux

                  Tours Nègres, cachées dans un repli de rocher, venait de

                  s'abattre. Le silence régnait ; dans la chapelle chauffée,

                  tout n'était, loin du monde, que tiédeur, simplicité et calme.

                  La cloche venait d'égrener ses accents cristallins, appelant

                  les moines dispersés dans le prieuré. Quelques moines, occupés

                  aux cuisines ou à la garde ; les temps n'étaient pas sûrs : se

                  joignirent à leurs Frères avec la paisible tranquillité que

                  donne une longue habitude ; leurs voix, mâles et assurées

                  d'hommes rompus aux travaux de grand air s'élevaient et

                  emplissaient la nef.

                  L'officiant se prosternait devant l'autel. « In nomine Patris…

                  » Le sacristain lançait encore les cloches à toute volée,

                  n'ayant pas vu le prêtre commencer la cérémonie, et l'air

                  glacé amenait leur son cristallin jusqu'à Saissac, immobile

                  sous le givre...

                  Dehors, c'était la paix divine ; l'orée de ce jour où Jésus,

                  le Rédempteur, était venu, emplissait chacun d'espoir. Une

                  trêve se glissait dans tous les coeurs, et dans chaque foyer

                  on priait...

                  Mais, à ce même moment, un petit parti de Calvinistes qui

                  étaient partis de Cuxac à la poursuite d'un chevreuil, se

                  regroupait devant l'entrée du prieuré ; passant dans le ravin

                  de l'Alzau, la cloche cristalline les avait attirés ; amenés

                  par la curiosité, ils s'étaient approchés furtivement ;

                  l'odeur du repas destiné aux moines à l'issue de la messe de

                  minuit mit en appétit ces hommes affamés. S'insinuant par la

                  porte entr'ouverte, dont le gardien était à la messe, ils

                  contemplèrent les moines paisibles et prosternés...

                  « Allons-y les amis, et point de quartier....»

                  Avec un cri épouvantable, les Calvinistes firent irruption

                  dans la chapelle ; aussitôt le sang coula et gicla ; les

                  moines, désarmés et absorbés dans leurs prières, offraient

                  sans résistance leurs têtes aux masses et aux haches.

                  Le sacristain, un peu sourd, n'avait pas réalisé le meurtre et

                  sonnait vigoureusement les cloches ; un Calviniste

                  l'atteignit, lui sectionna le bras d'un coup de hache sur

                  l'épaule, la main resta accrochée à la corde, et le corps

                  tomba inanimé à terre.

                  Le prêtre, encore prosterné à l'autel, agonisait, la tête

                  fracassée.

                  Les Calvinistes, s'étant repu du festin destiné aux moines,

                  mirent le feu aux Tours Nègres après avoir dérobé les objets

                  de quelque valeur, et s'éloignèrent dans la nuit, éclairés par

                  l'incendie qui rougeoyait la neige vierge...

                  Depuis, le prieuré ne s'est pas relevé de ses ruines, qu'il

                  faut savoir découvrir dans le repli d'une gorge de l'Alzau,

                  sous un manteau de lierre, de ronces et de broussailles. Nul

                  ne vit dans ces lieux, dont les paysans s'écartent volontiers.

                  Une malédiction plane sur ces pierres dont on ignorera

                  toujours le secret.

                  Mais les gens du pays assurent que celui qui oserait se

                  risquer, une veille de Noël, à minuit, parmi les ruines,

                  verrait encore le bras levé du sacristain sonnant la cloche

                  une ultime fois, et en entendrait le son cristallin ; on dit

                  que les autres moines sont entrés dans la Paix du Seigneur,

                  mais que le sacristain, pour avoir négligé ce jour-là sa

                  communion journalière et s'être laissé absorbé plus que de

                  raison par les préparatifs du repas, agitera chaque année les

                  cloches à pareille heure, jusqu'à ce qu'il ait enfin reçu une

                  sépulture chrétienne. On prétend aussi que par temps glacé et

                  très clair on entend distinctement les cloches jusqu'à Saissac ;

                  alors, les chrétiens se signent, et prient pour cette âme si

                  tragiquement perdue, pour avoir méconnu qu'on doit être

                  toujours prêt à comparaître devant le Tribunal suprême...

 

Les 3 légendes du Cabardès - Le Chandelier Sacré

Par Le 15/09/2014

 

LE CHANDELIER SACRE

 Menorah arc titus rome

 

                  Les Rois Wisigoths possédaient un trésor fabuleux, qu'ils

                  avaient amassé, de pillages en pillages, à travers toute

                  l'Europe. Le joyau en était le célèbre chandelier d'or pur, à

                  sept branches, enrichi de pierres précieuses, provenant du

                  Temple de Jérusalem, dont an disait que celui qui le profanait

                  était foudroyé sur l'instant.

                  Le Roi Alaric s'était installé à Toulouse, mais en 507, les

                  Francs, menés par Clovis s'ébranlent ; à la bataille de

                  Vouillé, Alaric est tué en combattant, et son armée décimée;

                  les Francs foncent sur Bordeaux et y passent l'hiver; au

                  printemps, Clovis reprend l'offensive, déborde Toulouse,

                  atteint Carcassonne, en 508.

                  Le trésor avait été replié rapidement de Toulouse à

                  Carcassonne ; mais l'escorte, surprise par l'avance franque,

                  dut se replier sur Saissac, ou elle enfouit le trésor, qui s'y

                  trouve encore malgré des recherches et fouilles nombreuses.

                  Ici s'arrête la tradition; qu'il soit permit de laisser

                  chanter la légende !

                  Les Francs pénétraient déjà dans les faubourgs de Toulouse :

                  l'affolement régnait; les seigneurs Wisigoths se préparaient

                  en toute hâte à se replier sur Carcassonne en bataillant pour

                  retarder l'avance ennemie; mais la famille royale, Théodegothe

                  la jeune épouse du défunt roi et Amalric, son fils, espoir de

                  la dynastie, bien qu'il n'eut que 4 ans; était encore dans

                  Toulouse; ils devaient partir sans retard à Carcassonne; en

même temps, il fallait escorter le trésor, composé de dizaines

de coffres, long convoi tiré par des bœufs.

                  Le jeune seigneur Euric réclama cette mission et l'obtint;

                  accompagné d'une légère escorte, il s'échappa de justesse de

                  Toulouse, laissant filer le convoi, pendant qu'il amusait les

                  ennemis en guerroyant. Puis, confiant dans son avance, et

                  escomptant que les Francs s'attarderaient quelques jours à

                  Toulouse, il régla la marche du lent convoi, et multiplia les

                  reconnaissances, prêt à s'échapper dans les bois ou par les

                  chemins boueux du Lauragais, à la moindre alerte.

                  Mais au relais d’Elusio, Euric appris que des francs, venant

                  d’Albi s’étaient déjà répandu sur la route de Carcassonne,

                  vers Bram, alors appelé Hébromagnus.

                  Il n’était plus question de suivre la grande route de

                  Carcassonne ; il décida de se jeter dans la montagne et

                  d’essayer de gagner, par des chemins détournés, par Issel,

                  Verdun et la forêt de Bruniquel, le petit Castellum de

                  Saxacum, que l'on nomme aujourd'hui Saissac. Il connaissait

                  bien cette région, qu'il avait maintes fois parcouru avec ses

                  compagnons dans leurs chasses à l'ours : ce n'étaient que

                  forêts profondes, que le printemps parait de muguet, mais il

                  savait y trouver un asile sûr et des chemins praticables.

                  Enfin, ils furent en vue de Saissac et les lourds chariots

                  s'engouffrèrent dans le « castrum ". Euric, comprenant qu'il

                  n'avait guère de chance de transporter les caisses à

                  Carcassonne avant que le pays ne soit débarrassé de l'ennemi,

                  décida d'enfouir le trésor à l'abri des souterrains du château.

                  La Reine n'avait pas été insensible au charme du jeune

                  seigneur, à la délicatesse de ses manières, ainsi qu'à son

                  courage et à son sang-froid; elle approuva le projet de cacher

                  le trésor, jusqu'à des jours meilleurs, mais manifesta le

                  désir d'assister avec Euric à l'enfouissement.

                  Lorsque les caisses furent déposés dans les profondeurs des

                  salles souterraines, ils restèrent seuls :

                  - Ah ! Euric ! Je voudrais tant me parer une dernière fois de

                  tous ces bijoux royaux....

                  Et ce fut un spectacle féerique; la reine chargea ses bras de

                  bracelets étincelants, des diamants brillèrent à sa chevelure

                  d'or, d'énormes rubis attachés aux lobes délicats de ses oreilles

                  firent ressortir l'exquise fraîcheur de ses lèvres; l'éclat

                  rougeoyant et changeant des torches faisait varier les teintes

                  et les éclats de ces bijoux splendides; l'odeur de la résine

                  qui embaumait la salle exaltait leurs esprits :

                  - Ah ! Euric ! Suis-je belle? Suis-je belle, Euric ?

                  Elle n'avait pas de miroir, mais l'adoration qu'elle lisait

                  dans les yeux bleus d'Euric agenouillé devant elle, reflétait

                  sa beauté, mieux que le cristal le plus pur.

                  Puis, fouillant à pleines mains dans les coffres massifs, elle

                  -jeta pêle-mêle, sur le sol, au gré de son caprice, ors,

                  bijoux, argents, monnaies scintillantes; elle sortit encore

                  les soixante calices d'or pur massif, les soixante patènes et

                  une multitude de croix massives, qu'elle disposa sur les

                  coffres ou sur l'aspérité du mur.

                  Ah ! Ma Reine ! Ah ! Ma déesse !

                  Et, lui aussi, dans l'exaltation de son admiration, pris par

                  cette étrange fièvre de l'or, enivré par la beauté de la

                  reine, exhaussée encore par la splendeur des bijoux et des

                  éclairages, il saisit au fond d'un coffre le fabuleux

                  chandelier à sept branches de Jérusalem luisant dans

                  l'obscurité par l'éclat de mille pierres précieuses; il oublia

                  la malédiction qui s'attachait à ce chef-d’œuvre

                  d'orfèvrerie, tout à son amour, tout à l'idole qui s'offrait à

                  lui, parée comme une déesse: Il posa le chandelier devant son

                  amante, et se prosterna à ses pieds...

                  Nul ne les revit jamais; les hommes de l'escorte, inquiets de

                  leur absence trouvèrent le souterrain fermé par un éboulement;

                  ils quittèrent Saissac emmenant le petit roi Amalric, qui put

                  trouver abri à Carcassonne.

                  La campagne s'épanouissait dans le printemps, et la forêt se

                  constellait de fleurs. Dans le plus somptueux des décors.

                  Théodegothe et Euric agonisaient dans la splendeur de leur

                  amour...

Les 3 légendes du Cabardès - La Dame de Saissac

Par Le 01/09/2014

La Dame de Saissac

 

1209... Croisade des Albigeois.

                  Les armées de Simon de Montfort déferlent sur le Languedoc,

                  mélange confus de reîtres et de ribauds.

                  Juillet est dans la splendeur de sa moisson, au chant des

                  cigales; Béziers, pris d'assaut, est pillé et Narbonne tombe.

                  Les armées se ruent sur Carcassonne...

                  Bertrand de Saissac jetait un dernier coup d'œil sur son

                  fief, avant de se rendre à l'appel de Trencavel son ami et

                  suzerain, à l'aboi dans Carcassonne.

                  Rapidement, il avait inspecté les remparts de Saissac qui

                  n'avaient pas servi depuis plus de trente ans, quand les sires

                  de Saissac se défendaient contre les Comtés de Toulouse. Il

                  donna l'ordre de faire les réparations indispensables; puis il

                  nomma les chefs, et précisa les consignes de défense; enfin il

                  fit le tri des meilleurs chevaliers, qu'il emmena avec lui à

                  Carcassonne.

                  Et, avant de partir, il confia solennellement le commandement

                  de la place à sa fille, Aude; la coutume était, dit-on, de

                  confier, en temps de guerre, les prérogatives du chef à une

                  femme, pendant l'absence du seigneur.

                  Puis, confiant dans la solidité de ses murs, dans la fidélité

                  et le courage de ses hommes, rassuré par l'éloignement de sa

                  citadelle et par sa situation impressionnante sur un éperon

                  rocheux, il partit à l'aube avec cinquante chevaliers...

                  Aude de Saissac dans l'éclat de ses 19 ans était plus habituée

                  aux plaisirs des « Cours d'amour » et à la joliesse des chants

                  des troubadours qu'au maniement des armes. Certes, elle savait

                  monter, et il était de bon ton d'aller chasser le chevreuil à

                  Ramondens, mais c'était l'affaire des hommes de tuer le gibier.

                  Son père parti, elle raillait avec Jourdain, son damoiseau et

                  chevalier servant, les précautions et les recommandations :

                  Comment penser à la guerre? Comment songer que ce splendide

                  panorama qui s'étalait sous ses yeux pouvait devenir un jour

                  un lieu de massacre? Comment imaginer que les Croisés

                  commettraient la folie de s'engager dans la souricière du

                  Lauragais gardée par les formidables forteresses de

                  Carcassonne, Cabaret, Saissac, Montréal, Fanjeaux et autres

                  places.

                  Et surtout ! Comment ouvrir ses yeux à la guerre sous ce beau

                  soleil de juillet qui transfigurait tout; la plaine se dorait;

                  au loin les Pyrénées bleuissaient chaque jour un peu plus, et

                  la neige n'était plus accrochée qu'aux revers ombreux des plus

                  hauts pics.

                  Croyez-vous à la guerre, Jourdain?

                  Les ouvriers travaillaient mollement aux remparts; les

                  chevaliers chassaient tout le jour au fond des forêts, les

                  hommes d'armes couraient de tavernes en tavernes.

                  Mais le vieux portier de l'entrée de la Vernassonne hochait la

                  tête et ne quittait guère son poste; jadis il avait fait la

                  guerre, et sentait que si Saissac devait être pris ce ne

                  pouvait être que par surprise; avec quelques soldats, il avait

                  réparé les brèches, il avait fait sauter les passerelles sur

                  le torrent et construit un pont-levis; et maintenant, il

                  veillait, prêt à donner le signal à coups de trompe.

                  C'était le dernier jour d'août; Aude s'ennuyant dans son

                  donjon, descendit vers la porte de la Vernassonne pour

                  cueillir quelques fleurs des prés le long du torrent.

                  - Bonjour... dit-elle au vieux portier.

                  Ils parlèrent, et elle s'étonna de la vie sévère que menait

                  cet homme depuis un mois; elle admira qu'il n'eut pas quitté

                  son poste depuis le départ du seigneur, couchant à même le

                  sol, ses armes et sa trompe à portée de la main. La pâle

                  figure de Jourdain lui apparut, et pour la première fois, elle

                  le méprisa d'avoir les mains si blanches et le coeur si peu

                  viril.

                  - Mais... n'avez-vous point besoin de monter parfois à la

                  ville vous délasser ou faire quelque emplette ?

                  - Certes, j'aimerais voir ma femme et mes enfants, mais j'ai

                  promis à mon seigneur de garder son château... J'attendrai

                  qu'il vienne me relever... et puis, qui ici pourrait me

                  remplacer?  ajouta-t-il plus bas.

                  Aude ne releva pas l'allusion à la mollesse des jeunes

                  seigneurs et à la négligence des hommes; toute la ville, et

                  elle-même, délivrés de la lourde tutelle de Bertrand de

                  Saissac, brutal, impérieux, autoritaire, respirait avec

                  délice; Personne n'était pressé de se plier à une discipline

                  quelconque; il serait bien temps plus tard... Mais son bon

                  cœur l'emporta :

                   - Ne suis-je pas Dame de Saissac? Et n'ai-je pas le

                  Commandement du château ?... Allez, mon ami, allez voir votre

                  femme, allez embrasser vos enfants... C'est moi qui en donne

                  l'ordre...

                  Le vieux portier secoua la tête :

                  - Je ne saurais partir sans être remplacé...

                  - Allez, allez, c'est moi qui vous remplace... Je m'ennuie...

                  Cela me distraira... Et j'inspecterai les défenses,

                  ajouta-t-elle en riant... Donnez-moi votre trompe, grand père,

                  et ne vous attardez pas trop...

                  Aude s'installa sur le rempart et rêva à de nouveaux poèmes;

                  la vallée verdoyante de la Vernassonne frissonnait doucement;

                  elle pensa à son père, que tous croyaient maintenant

                  victorieux; un courrier avait appris que les Croisés, décimés,

                  s'apprêtaient à lever le camp, et que Trencavel poursuivait

                  des négociations habiles; chaque jour, de Carcassonne,

                  s'élevait un feu, qui apportait à tous les châteaux des

                  environs un message de courage et de persévérance.

                  ... Tout à coup, sur la route de Carcassonne, jaillissant de

                  l'escarpement de la gorge pierreuse, apparut un détachement

                  d'hommes en armes; à toute allure, ils fondirent sur Saissac

                  dont La porte d'entrée principale se trouvait sur la

                  Vernassonne, là où maintenant, on voit l'emplacement d'un

                  vieux moulin à eau.

                  Père ! C'est Père !

                  C'était Bertrand ! Ah ! La guerre était finie, Carcassonne

                  délivrée, les Croisés taillés en pièce ! Aude en pleurait de

                  joie ! Hâtivement, elle fit tomber le pont-levis et s'élança

                  vers eux en criant son bonheur.

                  - Père ! Ah ! C'est vous, Père !

                  Et toute la ville, alertée par sa folle joie, se répandait

                  dans les rues et acclamait déjà le vainqueur.

                  Mais, le premier cavalier, que, de loin elle avait cru

                  reconnaître pour son père, fonça sur elle et la transperça de

                  sa lance; toute la troupe, lancée à fond de train passa sur

                  son corps, dont la beauté ne fut bientôt qu'un amas immonde de

                  boue et de sang.

                  Alors, les cavaliers de Simon de Montfort, s'élancèrent dans

                  la ville par le pont de la Porte de la Vernassonne, qu'Aude

                  avait si imprudemment laissé ouverte; les défenseurs du

                  château furent égorgés avant d'avoir pu se ressaisir, les

                  femmes furent abomi¬nablement souillées et massacrées, les

                  enfants furent jetés par dessus les remparts, la ville fut

                  livrée a u plus infâme des pillages.

                  Bertrand de Saissac ne put survivre à la perte de tout ce qui

                  faisait pour lui la joie de vivre, et nul n'entendit jamais

                  plus parler de lui.

                  Dans le ravin splendide de la Vernassonne l'été, indifférent à

                  la peine des hommes continuait de s'épanouir, et le vent

                  faisait frissonner doucement fleurs et branches....

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Jean DASSENS

Par Le 23/06/2014

Suisse

Jean DASSENS
1845-1920

 

Une grande famille

Jean Dassens est né à Saissac le 8 mars 1845, fils de Paul et d’Anne Gasc. Il épouse Justine Pujol et de cette union vont naître 9 enfants.
Joséphine qui finira supérieure générale de l’ordre des Franciscaines de La Devèze. Ordre qui assurait les soins aux épileptiques et aux « phénomènes » atteints de difformités monstrueuses.
Auguste Paul né en 1880. Un sacré original, Auguste son service militaire effectué, part sans prévenir sa famille passer  2 ans en Chine combattre les « Boxers ». Il ne donne jamais de ses nouvelles si bien qu’on le croit mort. Arrivé à Saissac, il croise sa sœur Joséphine qui ne le reconnait pas. Il l’interpelle : «Alors, tu ne connais plus ton frère ! ». Et la brave Joséphine de tourner de l’œil à la vue de ce frère qu’elle croyait disparu.
Paul Victor né en 1887 est agent d’assurances.
Victor sera cheminot, Baptistin est un autre de ses fils.
Sa fille Marie épouse Jean Passebosc.
Les autres enfants décèdent en bas âge.
Jean Dassens « le Suisse » est lui décédé le 12 avril 1920.

Un « Brassier Tisserand »

Jean Dassens est mentionné « cultivateur » sur son acte de décès. En fait selon son petit-fils il était « brassier » et « tisserand ». Il faisait partie du prolétariat rural qui vivotait, survivant pauvre, misérable, laborieux, acharné ou obligé à lésiner, à économiser, dans un univers dur, actif, tranquille, avec ses couleurs, ses habitudes, sa connaissance intime du terroir, ses besoins réduits, sa modération profonde.
Au rythme des saisons, Jean était tisserand, penché sur son « mestié de tisseire » , il enfilait les fils de chaine, lançait la bobine, dévidait, ourdissait, encollait. Il fallait voir pour faire ce métier, ne pas mélanger les fils, bien faire le dessin. Jean travaillait donc devant une fenêtre et l’hiver à la lueur du « calhel à huile ». Le plus terrible c’était l’hiver, peu ou pas de feu dans la pièce, qui devait être humide, Jean se chauffait en travaillant. Quelquefois le fil enduit de colle, mouillé, gelait. Pendant les longues veillées, les métiers retentissaient dans le calme des nuits montagnoles ou luttaient avec les hurlements des vents, qui secouaient portes et fenêtres. Les veilleurs se groupaient autour du tisserand qui, privilégié, accaparait le luminaire. Et les voix s’élevaient pour dominer le tipe-tape monotone du « télié ». La maison de Jean était la maison des rendez-vous nocturnes des jeux, des chansons.

Souvent le travail manquait aux tisserands, l’été et l’automne périodes de suractivité agricole, Jean louait ses bras, comme estivandier, dans une métairie, il avait un droit « d’escoussure », calculé sur la quantité de grain dépiquée. Il bénéficiait des repas et d’un agneau par saison. Jean possédait quelques arpents de terre aux quatre coins de la commune, ce qui l’autorisait à se dire « cultivateur ».

 Le Suisse

Quand Monsieur l’Abbé Costesèque demande à la jeune Nathalie Sèverac « Quel est le chef de l’église ? », elle répond sans hésiter « Dé segur es le Suissa », tant elle avait été impressionnée par celui qui en grand costume tout chamarré d’or faisait la police à l’église de sa canne et de sa hallebarde.

Un bel homme

Il était superbe, Jean Dassens le « suisse » de Saissac.
Imaginez une belle tête toute ronde, des joues de pomme, sur un visage roussi comme « une cébe » passée à la poêle !
De grande taille, grand « coumo una caïssa de pendulo », on disait de lui qu’il était beau comme la statue de Saint Michel. Raide comme un « coucouril » (épi de maïs), il rythmait les cérémonies du claquement de sa baguette à pommeau.

Un beau costume

Notre Jean disposait de deux costumes, inspirés par ceux des suisses pontificaux et fournis par la fabrique de Saissac. Un noir et un rouge utilisés suivant les cérémonies.
Il portait un chapeau oiselin, bicorne aux ailes gansées et relevées, avec panache de plumes blanches. Son habit était « à la française », tunique à collet étroit, à manches garnies de parements, écharpe en bandoulière, brodée et rehaussée de broderies d’or et d’argent, fourragère tresse fixée à l’épaule. Des gants blancs soulignaient l’éclat des manches.
Une culotte collante et des bas de soie, floche gland et petite houppette servant d’ornement, des escarpins noirs à boucle argentée.
Une épée pendue au côté droit, une hallebarde et une baguette à pommeau, attestaient du côté militaire et règlementaire de ce personnage.

La fonction du Suisse

Jean avait été choisi comme suisse, d’abord à cause de son physique, mais aussi pour la catholicité exemplaire de sa nombreuse famille.
Le suisse dans l’église donnait de l’éclat aux cérémonies, et du lustre à l’église. Il faisait régner l’ordre et réprimandait les trublions, ce qui amenait parfois des ripostes.

 

**** 1837, Jean Mur, boucher préposé comme suisse à la police de l’église municipale de Saissac, accompagné de Jacques, tisserand carillonneur, est assailli à sa sortie de l’église par les Oustry qui avaient fait du bruit dans l’église. Les Oustry se saisissent de son épée et abiment son habit. ****

**** Le Maire de Saissac, passablement anticlérical et décidé à ennuyer le curé, posta son garde champêtre, près de l’église le jour d’un mariage et comme le suisse avait fait quelques pas hors du porche, pour saluer la mariée, il se vit dresser procès-verbal pour « port d’arme prohibée », c’était sa hallebarde. ****

 

« Histoires de  la Montagne Noire » de Jean Michel

Portraits d'anciens !

Par Le 18/06/2014

Portraits d'anciens

Repas aines 01 1984 9Janvier 1984

Les cendriers de Saissac

Par Le 02/06/2014

Les cendriers de Saissac

 

Autrefois les habitants du village utilisaient les cendres de leur foyer pour la lessive, on jetait très peu de choses. Ce n’est que peu à peu que le besoin de ramasser cendres et objets de rebut s’est installé. On passe alors dans  les mairies des contrats d’enlèvement des ordures ménagères. Chaque année le moins disant se voit attribuer l’emploi et la rémunération municipale. Le cendrier passe dans les rues une à deux fois par semaine, il vide les seaux à ordures ou ramasse avec sa pelle les petits tas d’immondices laissés devant la porte.
Son chargement achevé, il les apporte au dépôt municipal au lei-dit « le vallon » (près de l’actuel atelier de Jean Paul Coux et de l’ancien terrain de football).

Le plus ancien cendrier connu était le sieur Anigo qui passa un moment l’emploi à son gendre Louis Ricalens dit « Blondin ». On vit aussi quelque temps Constans qui effectuait sa tournée, il était renommé pour souvent se graisser le gosier avec un bon litre de rouge. Le « Barcot » occupa les fonctions un moment, il faisait sa tournée avec son attelage de vaches. L’hiver il faisait le chasse-neige, toujours avec ses vaches. A la libération la mairie racheta une « Jeep » qui conduite par Bastiè et aménagée avec une caisse à l’arrière ramassait les ordures et les amenait près de Roc Alaric dans un petit terrain appartenant à Eloi Fabre.

Un camion « Unimog » fut acheté en 1962 pour assurer le ramassage dans les étroites rues de Saissac.

« Passé Défini », Jean Michel

Cendriers

EUGENE RENE POUBELLE


( 1821-1907 ) né à Caen et mort à Paris
a donné son nom à la boite à ordures dont
il a imposé l'usage lorsqu'il était préfet de la
Seine en 1884

UNE BELLE CARRIERE

avant de prendre ses fonctions dans la capitale il a été préfet en Charente- en Isère - en Corse
dans le Doubs - les Bouches du Rhône mais il fut aussi nommé ambassadeur
au Vatican en 1898 et surtout en ce qui concerne le Languedoc Roussillon
il fut conseiller général du canton de Saissac dans l'Aude de 1898 à 1904
président de la société centrale d'agriculture
de l'Aude et ardent défenseur des vins du  Midi

Il repose au cimetière de Herminis près de Carcassonne,
son buste est visible dans la cour du musée des beaux-arts de cette ville.

Le préfet de la Seine était très influent à une époque où la fonction de maire avait été mise entre parenthèses à Paris. Il était notamment chargé de l'administration courante. C'est ainsi qu'il fut amené à prendre un arrêté en date du 7 mars 1884 qui obligeait les propriétaires d'immeubles à mettre à disposition de leurs locataires des récipients communs, munis d'un couvercle et d'une capacité suffisante pour contenir les déchets ménagers. La dimension et même la contenance de ces récipients étaient strictement contrôlées : 40 à 120 litres. L’arrêté prévoit également le tri des déchets : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres. Cette prescription a amélioré de manière considérable l'hygiène des foyers de la capitale. En effet, le nombre d'habitants à Paris - avoisinant les deux millions - et la présence de nombreux immeubles collectifs rendaient indispensable l'organisation d'un ramassage régulier. Les Parisiens prirent l'habitude de désigner les réceptacles à ordures du nom du préfet Poubelle. Mais ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté, se heurtant à l'hostilité de la population. Les propriétaires voyaient l'ajout de nouvelles charges, les concierges, des tâches supplémentaires à accomplir et les chiffonniers, la menace de perdre leur gagne-pain. Les boîtes détériorées n'étaient pas remplacées, les anciennes pratiques perduraient par endroits. L'essentiel des décisions du préfet Poubelle a cependant été appliqué. Les hygiénistes ont fini par gagner leur combat. Les ordures furent domestiquées et enfermées et l'exemple de Paris se répandit dans les villes de province. Il faudra toutefois attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les poubelles deviennent d'un usage courant. L'enlèvement des ordures est dès lors orchestré avec régularité par les municipalités.

Portraits d'anciens !

Par Le 28/05/2014

Portraits d'anciens

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 1984

Que faisait-on au Foyer Rural ?

Par Le 19/05/2014

Que faisait-on au Foyer Rural ?

En 1976

Atelier Photographie

Exposition d’animaux naturalisés

1976 expo animaux 1

1976 expo animaux 2

1976 expo animaux 3

1976 expo animaux 4

1976 expo animaux 5

1976 expo animaux 6

Voyage à la neige

1973 1

 

En 1986

Mensuel « Le Grain de Sel »

5 5

6 5

Aéromodélisme

1 22

Musique

3 16

Loto

2 20

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Portraits d'anciens !

Par Le 16/05/2014

Portraits d'anciens

Repas aines 01 1984 5 1984
avec Denise Gleizes, Gaston Fumey et Guy Storaï.

Figures Saissagaises - François Rey

Par Le 12/05/2014

François Rey

 

Tous les jours, en sortant de l’école, je m’y arrêtais pour passer un petit moment.
Je devais avoir 8 ans, peut-être 9.
Il faut dire que dans cet atelier, pourtant d’un autre temps, l’on s’y sentait bien !
ICI,
c’était le refuge de François Rey, la forge, sa forge.
Un sol brut et en pente, des outils, de la ferraille partout que l’on pouvait tout juste marcher.
Le bruit du feu, du soufflet, du marteau.
Mais ICI,
l’on s’y sentait bien !

Il y avait même une chaise longue, qui certes avait fait son temps, mais qui était là pour les amis.
C’est là que je m’asseyais et que j’écoutais les anciens, toujours présents, parler dans leur dialecte.
Je crois que c’est à cette époque que j’ai appris le patois.

ICI,
chez François,
l’on s’y sentait bien !

F rey

 

Petite histoire

Richet de la Garrigue avait son cheval malade, le ventre gonflé,
« boudenfle e tibat coumo la pel d’un tambour » ;
Il l’amène au maréchal de Saissac, François Rey qui le trouve bien malade.
« Cresés que n’en pete ? ».
Dis-moi toute la vérité. Et François de lui dire : « Laisse le moi, je ne te réponds de rien,
tout ce que je peux te dire c’est : Se peto, petara pas maï se peto pas, petara ».

Michel Jean « Passé défini »

8 mai 1995

Par Le 08/05/2014

50 ans après,

Souvenir !

1995 8 mai

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Portraits d'anciens !

Par Le 07/05/2014

 

Non date 1 2De droite à gauche:
Mme Fabbri, Mr Fabbri, ?, L Orduna, Mme Coux, E Coux
De dos:
Mr et Mme Chavernac

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La Coopérative laitière

Par Le 05/05/2014

 

Coopérative laitière et fromagère de la Montagne Noire.

 

 Créée à Saissac en 1930. La coopérative installe à Saissac une grande laiterie moderne, avec salles froides et chaude, quai de réception. Toute la pasteurisation se fait en vase clos à 85° ; elle reçoit le lait (400 litres en 1945) produit par 130 coopérateurs des communes de Caudebronde, Fontiers, Arfons, Saint Denis, Saissac, Les Cammazes, Cennes et partiellement Dourgne et Sorèze. Ce sont deux italiens, Emile Zambelli marié avec deux filles, Verbéna et Néris, et Baptiste Lazzarini, motocycliste réputé, qui préparent les fromages réputés:

« Moun PaÏs »
(fromage à pâte molle)

Moun pais

« Le Castel » et «Prodolone »
(fromage en pâte roulée produit en boudins de 30 cm, séché entre les cordes et qui durcissait rapidement, c’était un fromage genre Parmesan).

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Baptiste part en 1940, il est remplacé par le jeune Gaston Fumey, frais émoulu de l’école fromagère de son Jura natal.
Allaux André, Bach Ernest et Guilhem sont les chauffeurs assurant les tournées de ramassage des bidons.

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Vittorio Manfroï toujours chaudement emmitouflé, travaille dans les salles froides.
Suzette Albouze est la secrétaire et Lucarelli Odilio apparait à Saissac. 

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Célébrités à Saissac - RODIERE

Par Le 28/04/2014

Célébrités à Saissac

Guilhaume Rodière, seigneur du Fajal
Par le Dr Jean MICHEL

 

En 1777 le 22 avril Guilhaume Rodière, conseiller du roi et son procureur en la Maîtrise des Eaux et Forêts de Castelnaudary, seigneur de Mirèval Lauragais, et habitant de Castelnaudary acquiert le Fajal de Jean de Lonjeon de Laprade,  habitant de Castelsarrasin et de Jean Guichard d’Escorbiac Dursaud seigneur de Mazamet et autres places, habitant de Montauban, pour la somme de 30 000 livres.

Le Fajal appartient actuellement à la famille Gabolde. Au XIXe siècle aux Marquier de Villemagne.

Par la même vente, la métairie de Picou  était cédée au sieur Sélariès pour la somme de 30 000 livres également et la métairie du Conquet à Jacques Escande pour la somme de 10 000 livres. 

Guilhaume Rodière procédurier redoutable Ce Rosière va être en procès avec la canal du Midi.

C’est Besaucèle juge, châtelain, procureur fondé du Canal, qui s’occupe de l’affaire. Après expertises et enquêtes sur l’allodialité du Fajal. Rodière  obtient 7968 livres pour l’ensemble de ses terres prises sur le Fajal. La première expertise avait évalué ces terres à 4573 livres.

Les autre propriétaires Bosc reçoit 3712 livres et Montplanqua 3286.

  

Louis de Cazals cadet, natif de Venès, construisit le mur du Lampy, dont il ne put assurer la mise en eau car il mourut en 1782 pendant une épidémie de suette miliaire. Il était chargé des travaux pendant que Monsieur ; aujourd’hui Louis XVIII et postérieurement l’empereur Joseph II allèrent visiter cette partie de la province de Languedoc. Une de ses filles épousa Louis Mahul fils de Jacques seigneur de Saissac.

Portraits d'anciens !

Par Le 23/04/2014

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De face, Mme et Mr Chavernac,
plus à droite Mr et Mme Mauries (Ancien boulanger)

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Ecclésiastiques à Saissac

Par Le 21/04/2014


Ecclésiastiques à Saissac
1789 à 1803

 

Alric Bourges Augustin
né le 13 décembre 1762 et ordonné prêtre en 1781,
était vicaire à Saissac où il prêta le serment de 1790.
Elu curé de Carlipa ; il se rendit à Fontiès d’Aude où il prêta le serment de Fructidor, il devint curé intrus de Montlégun.
 Il se soumit au Jubilé et l’évêque le nomma à Mireval Cabardès.
 Meurt à Carcassonne en 1951.

 

Angles Jean Antoine
né en 1771 à Labastide Esparbairenque
fut sacrilègement ordonné sous-diacre et prêtre par Besaucèle
et nommé vicaire à Saissac.
Fut abdicataire en 1794,  se retira à son pays natal et refusa de prêter serment.

Il ne rentra en communion avec l’évêque qu’en 1819 après une longue épreuve imposée par M Cazaentre.
 En 1920 nommé vicaire à Soupex puis curé à Cazalrenoux.

 

Bélissens Louis
 Né à Carcassonne, ordonné prêtre par Saurine évêque d’Oloron.
 Il a joué toute espèce de rôles, même celui de réfractaire pendant 2 ans qu’il a surpris les pouvoirs du grand vicaire d’Alet.
 Reconnu pour ce qu’il était, il quitta le pays et vint s’intruser à Saissac, où, par son hypocrisie profonde, il a fait beaucoup de mal.

Dieu veuille, conclut Mgr de la Porte, qu’il ait été franc dans son retour et sa pénitence.
 Placé à Cailla

 

Bernède Pierre
 Vicaire à st Michel de Carcassonne,
 prête serment en 1790 et se rétracte.
 Publie une « Lettre aux fidèles » pour annoncer sa rétractation.

L’Ordinaire lui fit titre sur le champ du bénéfice curé de Saissac
qui venait de vaquer par mort.
Afin d’encourager, par cet espoir de récompense,
 ceux qui l’avaient imité dans sa faute, à l’imiter dans son repentir, il ne parut jamais dans cette paroisse opiniâtrement schismatique.
 Il fut déporté en Espagne

 

Besaucèle Guillaume
 Né à Saissac le premier septembre 1712,
fut d’abord curé de Limousis,
puis de Saint Sernin de la cité de Carcassonne,
vicaire général et official,
sous l’épiscopat de Mgr de Belzons (1731 1778).
Il fut élevé à la dignité de doyen du chapitre
cathédral de Carcassonne en 1775.
Attaché au jansénisme, il se prononça en faveur de la
constitution civile et fut élu évêque du département le 5 mai 1791.

Sacré à Toulouse, le 15 mai suivant et mourut à Carcassonne
le 1 février 1801, persévérant dans le schisme.

 

Besaucèle Antoine
 frère du précédent,
 était curé de saint Michel de Carcassonne.
 Il prêta le serment constitutionnel,
persévérant jusqu’à sa mort survenue le 7 novembre 1792.

 

Bosviel Jean Pierre Jacques Rose
né en 1765 diocèse de lavaur.
Refusa le serment et émigra.
 Revenu en 1800 au Concordat,
 il fut nommé curé de Barbaira puis de saint Denis.
Nommé curé doyen de Saissac le 16 mars 1817
et chanoine de la cathédrale en 1819. 
«  Prêtre zélé et instruit »

 

Cavailhès Antoine Marie Hippolyte Etienne Jacques
né à Saissac le 12 février 1770,
 était fils de Jean Pierre, fabricant de draps,
 et d’Elisabeth Marie de Ligonier.

Il fut ordonné sous-diacre, diacre et prêtre par l’évêque intrus en 1792
 et nommé par lui vicaire à Lagrasse d’où il fut chassé.
Elu curé d’Arquettes le 11 octobre 1792,
 il refusa le poste et se retira d’abord à Puylaurens auprès de l’abbé Roux, puis auprès de ses parent à Saissac.
 Il ne se maria pas mais il était de notoriété publique
 qu’il vivait avec une femme qui avait abandonné son mari.
 Dès le 21 fructidor an VI (7 sept 1797), il paraît avoir quitté l’habit ecclésiastique, à cette date il signe un acte de naissance sans aucune qualification. Plus tard le 1er novembre 1798, il est secrétaire de mairie, le 23 novembre 1803, il est greffier de la Justice de Paix,
conseiller municipal en 1803.

Le 16 août 1811 il s’oppose seul au vote d’un supplément de 300 f pour parfaire le traitement du curé et il s’entend dire par le maire « qu’on ne doit s’arrêter au dire de ce membre qui devrait rendre hommage à cet état (de ministre du culte) quoiqu’il l’ait abjuré ». Dès le 27 mai 1827 tout au moins Cavailhès a repris l’habit et les mœurs ecclésiastiques, car il signe l’acte du décès de Gaillardon son parent en tant que prêtre 67 ans domicilié à Saissac ;
Enfin en l’an 1835 et le 17 septembre, Hippolyte Cavailhès prêtre est inhumé dans le cimetière de la paroisse par Bosviel curé.

 

Jean Michel

1

 

                       

Portraits d'anciens !

Par Le 13/04/2014

 

Portraits d'anciens

1977
De gauche à droite:
Mme er Mr Pieracciolli, Auguste Fedou, Mr et Mme Bouquet

Repas 121977 6

 

 

 

 

 

Portraits d'anciens !

Par Le 09/04/2014

 

Portraits d'anciens

1977
Ceux du Barry d'Aut !
Avec notamment la famille Baches (de face).

Repas 121977 5

 

 

 

 

 

Prisonniers turcs à Saissac

Par Le 07/04/2014


Les prisonniers turcs à Saissac

 

Le 28 août 1918, le Préfet de Carcassonne était informé par le Général commandant la 16ème région, que le nommé Rerimbin Ibrahim, signalement (taille grande, signes particuliers néant) et parlant un peu le français, s’était évadé du détachement de Saissac. On priait Monsieur le Préfet de prendre toutes mesures utiles pour l’arrestation du fugitif.

Que faisaient ces turcs dans notre département ?

C’est Monsieur Valdeyron de Narbonne qui a fait une recherche sur cet épisode de la vie audoise en 14-18, qui nous apporte la solution.
360 turcs prisonniers de guerre (venant du front d’Orient) firent un séjour forcé dans notre département. Par groupes de 20, ils furent installés dans divers villages. C’est ainsi qu’une équipe arriva un beau jour à Saissac. Ils étaient une douzaine travaillant comme agriculteurs au domaine de Béteille qui appartenait alors à Monsieur Estrade de Carcassonne.
D’après le témoignage de Denise Bonnafous, alors âgée de 8 à 10 ans et habitant à cette époque au domaine voisin du Cros où une partie des turcs logeait, ils étaient très gentils, ils lui offraient de petits jouets en bois qu’ils fabriquaient eux-mêmes.
Elle se souvient du « cuisinier » qui savait si bien préparer les agneaux qui lui donnait Mr Estrade.
« On les a beaucoup regrettés quand ils sont partis, ils pleuraient et avaient beaucoup de peine en prenant le tramway de Saissac à Bram ».
Il est probable qu’Ibrahim faisait partie de ce groupe, il lui tardait aussi de revoir son pays et l’Espagne, alors neutre, n’était pas si loin.
Peut-être réussit-il son évasion !

« Histoires de la Montagne Noire » Jean Michel

***********

Rapport sur la visite aux camps de prisonniers turcs en France en décembre 1916.

Autorisés à visiter les camps de prisonniers turcs en France par lettre du 23 novembre 1916 de l'Ambassade de la république française en Suisse, et par dépêche ministérielle du 1er décembre 1916, nous sommes arrivés à Béziers (dép. de l'Hérault) le 5 décembre 1916.
Les prisonniers turcs en France, que le Comité international de la Croix-Rouge nous chargea d'inspecter, ont séjourné à Moudros (lles loniennes) pendant un temps variant de 1 à 10 mois, puis en Corse pendant trois mois ; ils sont arrivés le 10 mai 1916 dans le midi de la France, pour être occupés aux travaux des champs et de la vigne.
En été 1916, ils furent répartis dans le Gard, dans l'Aveyron, dans l'Hérault, dans le Tarn et dans l'Aude. Actuellement, pour des raisons de simplification administrative, ils sont exclusivement cantonnés dans les départements de l'Hérault et de l'Aude. — Un détachement de 150 prisonniers turcs est encore en Corse.
Après avoir inspecté le dépôt central des prisonniers turcs à la caserne de Marossan à Béziers, nous avons été voir les prisonniers au travail dans les fermes de Boujeau, de Mas du Ministre, de Pradelonne et de La Motte. Nous avons eu la liberté la plus complète de nous entretenir avec les prisonniers, de prendre des photographies, de distribuer des dons.
Dans chaque détachement, nous avons trouvé un prisonnier turc parlant suffisamment le français pour servir d'intermédiaire entre les soldats de garde et les prisonniers ; nous avons pu par lui obtenir des renseignements de première main, sans passer par les interprètes du camp.
Nous exprimons nos remerciements à M. le colonel Vigogne, inspecteur de la XVIe région, et aux officiers qui mirent la plus parfaite amabilité à nous faciliter notre tâche. 

……..

Sommes remises aux prisonniers de guerre turcs en France pour le compte du Croissant-Rouge

Les prisonniers en Corse et dans la région de Béziers (Hérault) ne sont pas indigents ; outre leur ration très suffisante, ils reçoivent 20 centimes par jour et souvent une prime supplémentaire de 20 centimes, qui leur sert à s'acheter du tabac Ils reçoivent les vêtements, souliers, couvertures, etc. du dépôt. Néanmoins nous avons cru bien faire, uniquement pour marquer notre passage, de laisser à chaque dépôt ou détachement de travail que nous avons visité un franc par prisonnier, pour lui permettre de s'accorder un petit extra.

http://turquie-culture.fr/pages/histoire/anecdotes-recits.../

F1

 

 

 

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Histoire d'écoles ...

Par Le 31/03/2014

Histoires d’écoles
Par le Dr Jean Michel

 

 

Instituteurs  et Institutrices

Mlle Marie Rouaix est la première institutrice laïque en 1895, par la suite on se souvient de Mesdames et Mesdemoiselles Alice Chatelet, Bonnet, Pouzenc, Tubery, Cérèze, Oustry, Salvetat, Rouire, Safforcada, Borques, Bousquet Renée, Antolin Pierrette.

Le plus ancien instituteur connu est Mr Azaïs en 1830, puis on note  Labozie Antoine 1837, Mr Guichard en 1916, MM Izard, Tubery Raymond, Villalta, Jourliac, Oustry Eugène, Salvetat André, Durand Paul, Zocarato, Assens, Fauré Pierre.

Les difficiles débuts d’une enseignante laïque.

 Mademoiselle Marie Rouaix, fut la première institutrice laïque de Saissac.
Elle était originaire de Massat (Ariège) et sortait de l’école normale. Elle épousa Mr Doumenc ébéniste au faubourg d’Autan. Sa fille Jeanne épousa Mr Gibert, instituteur puis directeur d’école. Nommée vers 1895, date de l’installation d’une école de filles, dans une partie du local de l’école des garçons à l’ancienne perception. L’école des filles est installée à l’étage, avec une cour, un préau et une entrée particulière. A ses débuts personne à Saissac ne voulait lui vendre du lait.
Fort pieuse elle-même, elle conduisait ses élèves à l’église, où on les plaçait dans un coin isolé. Une fois même on avait retiré les bancs où ils devaient s’asseoir et ils suivirent la messe debout.

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Vers 1895, Classe de Mademoiselle Rouaix Marie.
Au premier rang en bas
 Marie Ouradou « Binsarel », Rose Calas, Eugénie Jouy épouse Vialade,
Lucie Amiel, Guiraud ?, Baptistine Embry, Félicie Durand de l’horloger.
Rang 2
 Félicie Embry, Rosalie Bousquet, la « Jeppa » épouse Raucoule Ernest (boucher), Albanie Chabaud de l’usine Chabaud. 3 inconnues.
Rang 3
 Mathilde Galinier, x, x, Rouaix Marie, Antoinette Galibert, Baptistine Coux « Jeanti ».

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Au rang 1.  3 Anna Doumenc, 4 Jeanne Doumenc épouse Gibert.
Au rang 2 au centre Rose Calas tenant un bébé. Théo père de Calas

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Au premier rang, au milieu Anna et Jeanne Doumenc.

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Rang 1, x, Antoinette de « Trottoco » Villemagne, x, Cambon Léocadie, Arribaud Marie de Mantélis, belle-mère de Pierre Oustric, Cros.
Rang 2 Sélariès Marie, x, Jouy Emilie, Fourès Marie-Jeanne, , Rey Jeannette, Passebosc Marie-Antoinette, Lagoutte Marie, Bonnafous Antoinette épouse Marius Fabre, père d’Eloi
Rang 3 Jeanne Doumenc, Iché Marie Louise épouse Roquefort  (Forgeron),Danes Marie Thérèse, Albarel Anna, Arribaud Rosalie, Guiraud Pauline, Cros Marie Françoise.

Avril 1916.

Marie Doumenc continue à assurer son service malgré sa maladie (Oreillons).
L’inspecteur conseille l’arrêt de travail.
Notons qu’à cette époque, il y avait 2 classes de filles, l’autre étant dirigée par Alice Chatelet.
Le directeur des écoles étant Mr Guichard qui signe la lettre.

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Mlle Montpelier

Mlle Montpelier était institutrice libre à l’école des frères,
elle assura des cours jusqu’en 1930, puis partit à Arzens.
 Elle avait peu d’élèves 4 à 5 filles, dont Marinette Pujol.
Sa mère préparait les repas pour les élèves venant des métairies isolées.
Dans cette maison Marie Fabre s’occupait du patronage. Il y avait une chapelle.

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Portraits d'anciens !

Par Le 26/03/2014

 

Portraits d'anciens

F bibies mt bousquet

Bien attablés !
F Bibies, MT Bousquet, D Gleizes, Me Bibies

 

 

 

 

 

Ets Galibert

Par Le 17/03/2014

L'entreprise Galibert

Toute l'équipe devant l'atelier
place des Tours.

Galibert

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Portraits d'anciens !

Par Le 12/03/2014

 

Portraits d'anciens

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Indissociables !
A Chiapelli, M Ernst, J Pistre

 

 

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CO Saissac - Quel palmarès !

Par Le 11/03/2014

Un des plus beaux palmarès du département !!!  

   
   

Palmarès
du
C. O. Saissac

   
   

 La

 

 Champions de l’Aude

1954/1955 Champion 1ère  série 1973/1974 Champion 2ème division
1974/1975 Champion Promotion de 1ère Division
1994/1995 Champion Cadets
1998/1999 Champion de 1ère  Division
2000/2001 Championnat de l'Aude Benjamins
2009/2010 Champion de 1ère  Division

 

Vice-Champions de l’Aude

1946/1947 Vice-champion 2ème Division
1947/1948 Vice-champion 2ème Division

 

Coupe de l’Aude

1949/1950 Vainqueur
1950/1951 Finaliste
1954/1955 Vainqueur
1956/1957 Vainqueur
1957/1958 Finaliste
1973/1974 Vainqueur
1974/1975 Vainqueur
1975/1976 Finaliste

1977/1978 Vainqueur Coupe Cadets
2000/2001 Coupe de l'Aude Benjamins

Coupe G. Favre

1976/1977 Vainqueur
1977/1978 Vainqueur
1997/1998 Finaliste
1999/2000 Finaliste
2003/2004 Finaliste
2006/2007 Finaliste

 

Challenges Séniors

Vainqueurs du Challenge Almerge
Vainqueurs du Challenge de la Montagne Noire

 

E 

 

                       

 

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Figures Saissagaises - Vittorio Manfroï

Par Le 10/03/2014


Vittorio Manfroï

 Vittorio


Le « Cadiéraïre »

 

Il avait une belle tête, avec des méplats pleins de force et ce sourire ou plutôt ce demi sourire entre la terre et le ciel. On sentait en lui, une conscience drue, une paix formelle. D’un œil brave, plein de soi, il contemple la paille dure et vraie. Il s’installe sans façons dans son petit atelier, d’où l’on voit un admirable vallon, qui a la forme des œuvres de Dieu, et là, assis sur un tabouret qu’il a lui-même tressé, il s’attelle à la chaise encore inachevée, et l’on voit tandis que des abeilles plantent des ailes sur son béret et que les mésanges affolent les lauriers, on voit sa main tresser et entrelacer les fines tiges, ou « planer » pour façonner une chaise.
Vittorio Manfroï est né le 17 avril 1905 à Taïbon, petit village près de la Piave, près de Venise. Il fut un valeureux combattant de 14/18, et ne manquait pas à chaque 11 novembre de venir défiler avec une belle brochette de décorations qu’il accrochait fièrement au revers de sa veste.
Il arrive à Saissac le 10 février 1924 ; avec sa femme Santina et ses deux filles Anna et Antoinette et s’installe comme artisan-chaisier.
Il travaille pendant quelque temps, dans les années 30, à la coopérative laitière où il était chargé de l’entrepôt frigorifique, toujours chaudement emmitouflé dans une vaste écharpe, il passait constamment du chaud au froid. Les italiens Zambelli et Lazzarini préparaient les réputés fromages « Prodolone » et « Moun Païs », imités de l’italien « Paese ». Le jeune Odilio Lucarelli, les chauffeurs André Allaux, Ernest Bach et Guilhem et la jeune secrétaire Suzette Albouze, y travaillaient aussi. Puis pendant la guerre, il est embauché dans les métairies. Mais en fait il était surtout et longtemps exclusivement chaisier et rempailleur.

Un personnage pittoresque

Grimpé sur son vélo, il parcourait la région, allant proposer ses services un peu partout. Dans certaines fermes il restait plusieurs jours pour rénover les sièges de paille qui s’usaient vite. L’ouvrage ne manquait pas. Il avait confectionné une hotte faite d’une chaise retournée, et sur son dos il transportait ainsi les cadres de bois, la paille était placée, bien étalée sur le cadre et les outils rangés sur le porte-bagages. Ainsi équipé il cheminait lentement et chacun se souvient de cette silhouette singulière et originale.
Toujours, ficelé d’insolentes loques, pantalon de velours et gilet avec la grosse montre de gousset, avec dans le coin de l’œil cette mélancolie en coulisse, cet éclat dans le regard, une peau trop mûre, parsemée de couperose, sur un visage qui s’allonge, un œil émerilloné, l’hilarité du rire, le cœur content, l’allure du béret, la moustache gauloise.
Le vin est le plus antique compagnon de l’homme, Vittorio, il faut bien le dire, avait un penchant pour la dive bouteille. Un jour remontant, avec une bonbonne, il glissa et cassa le récipient, «  pour la bonbonne, raï, dit-il, mais perdre tant de bon vin, qué disgrazia ! »
C’était un excellent bouliste, après son travail, il venait faire une partie de « boccias » derrière la mairie, dès que j’arrivais il m’invitait à prendre sa place, sachant que je n’avais guère le temps de jouer aux boules et que souvent je ne pouvais finir la partie en raison d’une urgence.

« Passé Composé » de Jean Michel

 

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CO Saissac - 1974, le renouveau !

Par Le 08/03/2014

Il y a juste 40 ans ...

C'était en mai 1974,

déjà champion de 2ème division, le CO réussit à se qualifier pour la finale de la Coupe de l'Aude, la Coupe Victor Lopez.

Disputée sur le stade du canal à Trèbes, sous un beau soleil et un millier de spectateurs,

la partie se terminera sur le score de 1 à 0 pour le CO Saissac.

Le club remportant ainsi ce trophée pour la 4ème fois de son histoire.3-1.jpg

 

Les équipes avant le match avec l'arbitre du jour: Mr Boutié Yves.

finale-coupe-lopez-axat-saissac-a-trebes-2.jpgCo Saissac

finale-coupe-lopez-axat-saissac-a-trebes-1.jpgUs Axat

11.jpgPrésentation des joueurs Saissagais aux officiels

3-2.jpgArrêt du gardien Marc Paule sous le regard de son défenseur C. Palau

4-2.jpgRemise du trophée au capitaine Aimé Gleizes

10.jpgLa joie de tous

12-1.jpgFête au café de la Montagne Noire à Saissac Fiorio, Gleizes, Paule
Le CO Saissac recidivera l'année suivante devant le même adversaire.

 

Les mines de la Loubatière

Par Le 03/03/2014

Mines de la Loubatière
Par le Dr Jean Michel

 

Elle n’est pas située sur la commune de Saissac, mais la vie de nombreux saissagais
est intimement liée à son exploitation.

Historique

Les minerais de plomb argentifère ont été exploités depuis la plus haute antiquité, les anciens travaux portent les traces d’exploitation par le feu, avant l’invention de la poudre.
Gaulois et Romains ont exploité ces gisements ainsi que des gisements de fer, comme en témoignent les immenses ferriers disséminés dans toute la Montagne. La villa Gallo-Romaine du lac de Saint Denis était le centre d’une exploitation très importante de fer. A côté de la mine on a trouvé des vestiges gallo-romains fragments d’amphores, poteries diverses, Des travaux anciens ont été recoupés lors de l’exploitation de la mine.

Au XIIème siècle :
 accord entre Trencavel et sa sœur Ermengarde vicomtesse de Narbonne prouvant que les mines de la Montagne Noire étaient en pleine activité (Fédié) Histoire de Carcassonne.

1310
Pierre de Roquefort, évêque de Carcassonne s’empare, illégalement de la forêt de la Loubatière, il installe au lieu-dit Belloc, une petite église dédiée à Notre-Dame.

1315
 Un groupe de chartreux s’installe et fonde un monastère.

1338
L’Evêque  de Carcassonne fait vendre du fer de la Loubatière à Fontiers et Saint Denis.
Il semble que les chartreux aient eu une activité minière, ont-ils exploité le bon filon ? Des travaux près de la maison forestière ont pu être faits par eux.

1581
Maître mineur noble, Nicolas Cotard est habilité par le roi pour reprendre une exploitation d’un ancien site minier à « la lovatière » (plomb et cuivre).

1666
 Début d’exploitation, César d’Arçons envoyé par Colbert, déclare que le fondeur est un incapable, il ne sait pas faire un fourneau, son prix de revient est trop élevé.

1778
 De Gensanne :  « Il y a une mine de plomb qui paraît assez riche en argent, ce filon paraît avoir une suite ». 

1803
De Barante situe le filon à 400 toises au Sud Est de la Loubatière.

1896
 Esparseil père retrouve le minerai de plomb (Alquifoux) et situe la mine de la Loubatière, à 25 km au Nord de Carcassonne dans une cuvette ainsi que le dit Gensanne, remplie par des schistes d’allure tranquille et de pendage modéré.

Février 1937
Premiers travaux

1938
Cette année-là, est créé la « Société des mines de la Loubatière »  qui va ouvrir la mine.

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Mai 1939
Début de la construction de l’usine de traitement du minerai. Entre temps une carrière est exploitée et des travaux préparatoires amorcés (laverie, travers-banc et traçage de la descenderie de la vieille mine).

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1940
La première usine de flottation est construite et démarrée en 1941. La laverie était constituée d’un concasseur à came et levier, alimentant un broyeur à boulets Hardinge, avec classificateur Dorr Simplex  et 12 cellules Krupp.

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Env. 1950
La société des mines de la Loubatière est reprise par la société Fers et Minières.
Contrôlée par Marcel Humbert, qui possède 5790 sur un total de  6000,
la direction de la mine est assurée par Gaston Péquignot qui réside à Fontiers

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1958
Cette société est achetée par  la toute puissante  « Penarroya » qui va l’exploiter pendant 4 ans sous la direction de Mr Masanovic ;
A la suite de la baisse du prix du plomb, la mine est fermée le 24 septembre 1962.

 

Le personnel

En 1938, il y avait 40 ouvriers et 12 en 1945.
Pendant la guerre et l’occupation, la mine servit de refuge à beaucoup de jeunes de la région, car le travail à la mine les dispensait du S T O (service du travail obligatoire) qui les obligeait à partir travailler en Allemagne.
Les jeunes Montagnols, Alquier Louis, Calas Maurice, Pistre Julien, Ricalens Pierre de Saissac mais aussi Assié Gaston de Saint-Denis s’embauchent pour quelques temps.
A la libération, on affecta à la mine des prisonniers Allemands qui vont y  rester plusieurs années;
 Ils utilisent la monnaie de Camp.
A partir de 1945,de nombreux réfugiés Espagnols, manquant de travail dans les bois, vont travailler à la mine. En 1960 on trouve 160 ouvriers. Le travail se fait 24 heures sur 24, par trois équipes. C’est un travail dangereux, 9 mineurs vont trouver la mort au travail.
Une de ces équipes est composée des mineurs de Saissac, Arfons, Saint Denis qui sont transportés par un camion conduit par André Allaux, dit « Lé Court ». Ce camion est entretenu par Ernest Bach qui est aussi le chauffeur du directeur.

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Effectif au 30 novembre 1958

Fond 138 : Albert G, Aniort C, Arago Jh, Aubry A, Audemar L, Auriol M, Avérous R, Audemar M, Bertrand F, Bastide Jh, Bessière L, Béteille E, Brunel H, Cabanac R, Cabrol E, Carle L, Cano A, Carayol J P, Carayol R, Carayol R, Carayol T, Carayon J, Carles R, Caretier L, Cayuelas L, Cayuelas Matarena, Céréza J, Cazes A, Colomiés E, Corbiere R , Corbière H jeune, Corsini G, Coste R, Couzinié M, Cros J, Culier René, Culier Roger. Debals R, Delbal P, Delgado H, Diaz Rubal J, Domingo A, Domps A, Domps Camille, Dos Santos Manuel, Enjalbert, Ernst M, Escande E, Escande M, Escande N, Escande S, Fabbri A, Fabbri C, Fabre A, Fabre I, Favaro, Fernandez M, Ferrié E, Ferrié G, Fonseca G, Fourman H, Francesconi G, Gangloff Jh, Gay F, Géri A, Grava E, guitard L, Guilabert , Hebraud R, Herreros E, Jarlan L, Jalabert A, Janejova J, Jousserand A, Jousserand J, Lacamp F, Lanau F, Lattes R, Leclaire G, Léon R, Louis C, Malleville E, Maffre L, Maganto R, Marchand M, Marty G, Marti Jh, Massat E, Mata D, Mateo C, Maurel P, Maury A, Maury H, Maury N, Metikoff A, Milinkovic, Miquel R, Mora D, Moreno M, Monestier L, Montagné A, Munoz J Olivan G, Olivera L, Orlandini E, Oustric E, Pacher H, Palau F, Palau Jh ;Palau R, Paluch J, Paquet R, Peco C, Perez G, Polop E, Prat R, Ramel G, Reynès J, Ricalens L, Rodriguez R, Ruiz José, Ruiz Michel, Rouquier L, Sala E, Saly F, Salviac B, Salzman Peralba, Savoldelli A, Signori E, Sirven G, Sirven J. Sobrino, Thomas Jh, Valls A, Villani F, Villefranque A, Zenoni D.

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Air comprimé : Orduna L, Bonami R
Maitrise : Rascol
Mine Jour : Barthas L, Doumenc F, Escande A, Galibert A, Guiraud A, Revel R
Magasinier : Barthas A
Atelier : Alaux A, Arnaud R, Carayol P, Condé J, Constans F, Coste R, Dominique J, Domps A, Hernandez A Père et fils, Izard F, Mateo J, Noval M, Ruiz J, Tokoï J, Kopola Jean et Casimir

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Ingénieurs : Noiraud, Jean Antoine, Elicegui, Audoli, Vague
Laverie : Azema E, CarayolB, Béteille F, Blanc A, Castillo R, Durand G, Enjalbert F, Gomar Jh,
 Lasalle S, Loubat A, Navacerrada R, Ruiz G, Ruiz L
Technicien laverie : Boudon
Service Auto : Cabrol R, Chaïla P, Montagné M
Bureaux : Amen L, Barthas R, Boivert E, Cabannes G, Durand A M, Joulia E, Pichardo R, Revel M, Tokoï S.
Gardiens : Gout H, Bordes J
Labo :  Jalabert Y, Montagné Jh

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Foyer Rural - 1973

Par Le 28/02/2014

Vacances de février 1973
 

Voyage à la neige,
organisé par le Foyer Rural.

1973

Figures Saissagaises - Séverin Antolin

Par Le 17/02/2014


Séverin Antolin

             

      Severin

D'origine espagnole,
d'une famille arrivée en France dans les années 40,
Séverin, de même que son frère Albert,
s'établira à Saissac.

Brillant musicien (batterie), rugbyman, pétanqueur,
toujours "endimanché",
il avait fière allure avec son couvre-chef.

AntolinBoules 1Rugby2 1  

 

Célébrités à Saissac BOSC

Par Le 27/01/2014

Célébrités à Saissac

BOSC

Par le Dr Jean MICHEL

1621 Mariage Bosc Antoine Bétille Claire

1624 Bosc Antoine Fauriere Antoinette

1673 26 2. Baptême de Vital Huc fils de Antoine maître chirurgien et Anne Bosc parrain Jacques de Barthe seigneur de Belvèze marraine Françoise de Benazet  Présents Mathieu Besaucèle et Pierre Benazet bourgeois.

1674 Jean Bosc  Parrain à un baptême

2Juillet 1676 a été baptisé Guillaume Bosc  , fils de Jean et de Marie Cavailhès .parrain Guillaume Cavailhès marchand , marraine Anne Bosc en présence d'Antoine Huc chirurgien et Jean François Cavailhès

1678  Mariage Jean Antoine Bosc  fils de feu Jean et Françoise Cavailhès et Anne Cavailhès fille de Guillaume et Philippa de Coisseau

1688 La Poularié est à Antoine Bosc

1741 Guillaume Bosc jeune et Guillaume Bosc neveu sont marchands drapiers à Saissac.

13 avril 1745 Antoine Bosc de Saissac acquiert le domaine d'Escourrou le bas dit de Bosc. de Pierre de Bourriac

27 11 1764 Bosc fabriquant à Saissac épouse Henriette (fille de Jeanne David , petite fille de Pierre Cusson et de Madeleine Mahul)  Cusson (drap Carc) fille de Paul Cusson qui a marié son fils a un Rolland et ses deux filles à Astoin et Louis Pinel.

1780 Bosc et Robert de Saissac sont fabricants forains à Carcassonne.

12 mai 1782 Marguerite Bosc veuve de Montplanqua , propriétaire de Laignes de l'Albejot et du Lampy Neuf , vend au propriétaire du canal du Languedoc une partie du Lampy.

1789 Paul Jean Antoine Bosc 1770 1851)député du tiers état avec Benazet et Boussac a l'assemblée départementale à Carcassonne.

1791 Perquisition chez le sieur Bosc Bertrand maire de Saissac suspect aux yeux du comité de surveillance de Saissac "Un lit a la duchesse , avec deux rideaux de ressoule vert" Deux couvertures laine , une paire draps, une couette et sa paliace, 6 chandeliers , 6 casseroles en cuivre, deux lampes ou calail, un vieux lit à 4 quenouilles avec garniture en reffoulé"

24 juin 1792 Le conseil remercie Antoine Bosc d'une avance pour payer le blé

7 octobre Le sieur Bosc offre de fournir la table, grandes gamelles , cruches et pendants de feu et le bois pour le corps de garde.

1 janvier an II changement de municipalité Montplanqua laisse la place à Bertrand Bosc

6 janvier 1793 Bertrand Bosc maire de Saissac. Antoine Bosc notable.

19 Pluviose an II Le citoyen Bertrand Bosc , maire de Saissac est de retour de Paris où il s'était rendu près le tribunal révolutionnaire à la suite du mandat d'arrêt lancé contre lui et d'où il est parti après avoir reçu du comité de sûreté nationale sa mise en liberté "Le comité  etc  vu les faits articulés par Couturier substitut de l'accusateur public...Le citoyen Bosc détenu à la prison de la conciergerie sera mis en liberté et les scellés levés . signé Clauzels ,Reubelle, Dourdo ? de l'Oise, Levasseur de la Meuse, Laignelot, Reverchon. Bosc en a après le greffier Carcanade

10 février 1793 Bosc aîné fabriquant donne 200 livres pour le blé.

11 Pluviose 1793 réquisition des manteaux celui de Jean Bosc 45 livres .Antoine Bosc un a 35 l'autre a 90

5 vendémiaire an II Antoine Bosc agent national

An IV Paul Antoine Bosc président de l'administration municipale qui juge la municipalité de 1793 présidée par Joffre ex-maire accusée d'avoir vendu le bois d'Abadié

An VII Passeports Bosc Paul Jean Antoine président de l'autorité municipale. Bosc Antoine négociant.

Bosc Bertrand boucher aubergiste;

Bosc Anne née Vialade 20 ans, native de Mazamet épouse de Bosc Paul Jean (28 ans)

Bosc Louis Edouard aspirant médecin né à Saissac.

An VIII 24 messidor Paul Antoine Bosc membre du conseil municipal Besaucèle maire

An 10 Paul Antoine Bosc membre du bureau de bienfaisance

Passeports Paul Jean Antoine Bosc, Aurélie Bosc et son mari Ferdinand Roux, Roseline Bosc et Capelle Louis son mari, Ombeline Bosc et Auguste Griffe son mari.

An 11 19 ventose démission de Besaucèle comme maire. Paul Antoine Bosc nommé maire refuse

An 12 Bosc conseiller un Bosc Huissier

1808 4 mars Paul Antoine Bosc est nommé maire et Joseph Cavailhés adjoint

1816 Antoine Bosc épouse Victoire Boussac nièce de Victor qui hérite 3/8 dont Villelongue (Le château)

Le domaine d'Alibert près de Carcassonne attribué avec Compagne à Galtier fut repris par Bosc.

1818 Antoine Bosc fit transporter à Saissac beaucoup de pierres de Villelongue pour se faire construire une maison avec façade décorée de modillons  (actuelle maison des têtes Rougé Devals)

1824 Bosc Paul Antoine est le plus imposé de Saissac      

Ferdinand Rous, petit-fils de Rose Laffon maire de Castelnaudary (1848 1873) avait épousé Marie Aurélie Bosc de Saissac (1804 1875) Il était le beau-père de Hyacinthe de Vésian.        

Paul Jean Antoine Bosc

 

Fils d'Antoine Bosc, délégué à l'assemblée départementale en 1789 est député de Castelnaudary en 1828 et 1830 Décédé en juillet 1851

28 décembre 1828 les électeurs se réunissent sous la présidence de Laperrine-d'Hautpoul pour élire le remplaçant du général Andréossy. 7 candidats, le plus célèbre le général Clausel,, qui est devancé au premier tour par Bosc ( 1770 1852) qui obtient 117 voix ; il se désiste en sa faveur et Bosc est élu au second tour avec 254 voix sur 449 exprimés. Bosc siégea à gauche et est un des 221 députés qui votent à la veille de la Révolution de 1830 une adresse hostile a Polignac.

Lors de l'élection de 1830  Bosc se présente au collège du département et cède sa place a Castel a Madier de Montjau qui est élu contre  d'Hautpoul

1829 Jean Antoine Armand Bosc, médecin, propriétaire et député demeurant a Carcassonne fait poser deux gros rochers sur un chemin communal près d'Escourrou et refuse le passage. Il fait ensuite labourer le chemin.

1830 Bosc de Saissac autre médecin député, libéral et grand propriétaire, adversaire déterminé des Jésuites et de Villéle qui l'accusait de n'être pas "a même de comprendre les discussions à la tribune"

10 août 1830 Jean Antoine Armand Bosc est nommé maire de Saissac par la commission administrative provisoire de l'Aude

1830 Passeport "Bosc Paul Jean, membre de la Chambre des Députés, né à Saissac, y demeurant allant à Paris.

8 sept 1831 remplacé par Joffre Jean Pierre

1835  Armand Bosc médecin à Saissac fait partie de la commission de salubrité de Saissac

1836 Il est élu membre du conseil général de l'Aude représente Saissac

1837 il est battu par Embry pour la place au conseil général

1837 Bosc Armand médecin à Saissac membre correspondant de la société des Arts et Sciences.

1852 Décédé

 

Bosc Edouard

 

Edouard Bosc né à Saissac

Edouard Bosc est médecin à Carcassonne

Il est élu maire de Carcassonne en 1850. Il accueille Louis Napoléon en 1852.

Il est propriétaire des domaines de Pratmoulis, la Poularié, Saigne Villemagne et Escourrou où il mourut en 1885

Il possède le domaine d'Alibert à côté de Carcassonne là où deux bustes se dressent à l'entrée d'une métairie

1852 Bosc Edouard maire de Carcassonne est battu par Besaucèle Isidore notaire à Saissac pour le conseil (d'Arrondissement ?).820 voix

 1868 on utilise le guano à Escourrou chez Bosc avec des rendements de 300 quintaux

 

Autres Bosc 

1829  Bosc Guillaume fabricant de drap à Saissac apporte un ballot de drap à Carcassonne vendu a la maison Pinet de Lyon

Bosc Guillaume municipalité révoquée par décret du président de la République.

1827 Bosc Léon percepteur

1850 Bosc Léon receveur des finances a Castel propriétaire de Picarel le Haut et Pratmoulis. en 1745 à Antoine Bosc puis Armand, Léon en 1850 possède Le Cammas

1873 Bosc Guillaume fabricant de drap

 

 

GENEALOGIE DES BOSC

 

PAUL  ANTOINE BOSC (1770 1852)
Epouse en premières noces Valentine Valade (1779 1804) de Narbonne ils ont 3 fils Armand (sans postérité) Léon (1789 1889) et Edouard (1803 1885)

 

Léon

est marié à Sylvie Barre à Castelnaudary 6 enfants

1/ Léopold sans postérité

2/ Elise (1836 1889) mariée à Amédée de Capella Ils habitent à Mas Saintes Puelles et ont 2 fils Emile et Léon

3/ Berthe mariée avec Paul Jouffard habitent Tréville et ont 3 enfants Etienne Léon et Elisabeth.

4/ Gabrielle (1845 1885) mariée avec Emile Ferriol ont un fils Auguste

Résidence à Saissac en face Mairie à gauche (Hôtel Férriol) ?

5/ Claire mariée avec Joseph de la Mothe Tenet

6/ Armand sans postérité

 

Edouard

Médecin puis s’occupant de ses propriétés, reste à Carcassonne où il épouse Clary Roucairol ; ils ont 2 enfants Abel décédé à 11 ans et Marie qui épousera Jules Maistre industriel à Villeneuvette, ils ont eu 6 enfants (Claire, Edouard, Euphémie, Casimir, Jules et Paul)

 

PAUL JEAN ANTOINE BOSC 
veuf épouse en 181 en secondes noces Victoire Boussac de Saissac ils ont alors 3 filles Aurélie, Roseline et Ombeline.

 

Aurélie Epouse Ferdinand Rous de Castelnaudary 4 enfants

1/ Hippolyte sans postérité

2/ Thérèse mariée à Hyacinthe de Vézian de Mireval Lauragais 2 enfants Albert et François

3/ Zoé qui épouse Jean Méric un fils Roger

4/ Armand qui épouse Mathilde Laffont sans enfants

Roseline Epouse Louis de Capella de Castelnaudary sans postérité

Ombeline (1818 1896) Epouse de Auguste Griffe avocat et propriétaire qui meurt prématurément Ils ont 2 filles Pauline et Bathilde

         Pauline épouse de Joseph Lapasset officier mort à la guerre de 70 2 fils

          Ferdinand et Henri

         Bathilde Epouse Hyacinthe de Montera un fils Hyacinthe..

La Confrérie et la Mutuelle de St Antoine

Par Le 20/01/2014

La Confrérie de St Antoine
et
la Mutuelle Saint Antoine

Texte du  Dr Jean Michel

 P1060795

             

« Confrérie de Saint Antoine »

 

1621
Les consuls de Saissac rappellent à l’évêque qu’il y a audit lieu cinq prenans droit de Dîme, l’évêque, le Prieur de St Etienne de Castillon, le secrétaire et l’aumônier de Montolieu.

Il y a plusieurs pauvres forts nécessiteux audict lieu, en nombre de 162, la plupart atteints de maladie, réduits en grande nécessité et misère. L’évêque accorde 100 livres pour la nourriture des vrais pauvres.
« Ez mains du recteur de Saissac, et par l’un d’eux distribués aux pauvres à l’instance desdits consuls ou autres habitants, a ce nommés par lesdits consuls, le recteur est tenu de rapporter de 15 en 15 jours, à Monseigneur l’état des distributions, attestées par lesdits consuls ou autre habitants à ce député. »

1651
Bulle d’indulgence du Pape Innocent X, donnée à la confrérie Saint Antoine, établie dans l’église paroissiale de St Michel à Saissac.
 « Ceux qui communieront, dans la chapelle, le premier dimanche avant la fête de St Antoine et le jour après, et pour St Roch ou St Hilaire ; auront 7 ans d’indulgences » Ceux qui suivront l’office divin, communieront, ceux qui diront l’oraison dominicale ou la salutation angélique à l’intention d’un malade .Ceux qui recevront de pauvres pèlerins, ceux qui montreront la voie du salut aux incroyants. Ceux qui réciteront 5 oraisons dominicales et salutations angéliques pour les âmes des membres de la confrérie, pourront recevoir une indulgence perpétuelle. » 

I8I5
 On note parmi les dépenses, I2 livres au chantre pour le réveilleur, 3 livres à Dazon carillonneur, I2 livres pour 2 cartières de bled pour le pain bénit, 2 livres à Rispail Raucoule pour la clochette.

1

2

I8I5
 Inventaire des effets de la confrérie:
Une croix (reliquaire en forme d’ostensoir) où se trouve enchâssée la relique du saint.
Un buste doré de Saint Antoine.
Une cloche servant à annoncer l’antienne du dimanche.
Une planchette servant à l’affiche des règlements. 
Une clochette pour le sonneur du réveillon.

Une croix de cuivre de IO pouces.
Un lustre doré à 6 branches.
2 planches d’images du saint, dont une en cuivre.
3 tableaux dorés dits « Té Igitur ».
2 marques de fer en T pour marquer les pains de l’aumône.
Une assiette d’étain pour la quête.
3 nappes pour l’autel avec une couverture verte.   
4 grands chandeliers de cuivre.

4 flambeaux.

I833
« Il sera mémorable que la chapelle de Saint Antoine a resté pendant - 6 ans sans marguilliers, à cause de la dissolution de la confrérie prononcée par l’évêque en I827 »

 

 « Mutuelle Saint Antoine »

 

Une mutuelle est une société dont les participants (mutualistes) s’engagent à
s’entraider contre certains risques ; grâce à leurs seules cotisations, sans bénéfice pour la société. Le mutualisme est un système d’organisation économique et sociale, préconisé par Proudhon et fondé sur la solidarité. Il naît au début du XIXe siècle et joue un rôle prépondérant en matière sociale jusqu’à la création en 1945 de la sécurité sociale.

 

La mutuelle Saint Antoine de Saissac est créée en janvier 1854 et autorisée le 4 août  1854 sous le numéro 4I  elle a pour but :

1/ De donner les soins du médecin et les médicaments aux membres participants malades.
2/ De les veiller et de leur payer une indemnité pendant le temps de leurs maladies.
3/ De pourvoir à leurs frais funéraires.
4/ De constituer une caisse de pensions viagères de retraite.

3

On trouve I39 noms :
Paul de Gineste Pharmacien, Trilhe Médecin, Landes Juge de paix, Gouze Prosper commandant de Police, 3O tisserands en toile ou en drap, 22 brassiers,, 3 négociants Bosc Guilhem, Bosc et Joffre, Forge Bernard tailleur d’habits, Mas Pierre menuisier, Galibert Pierre et Jean, fourniers, Mur Jean suisse, Durand André martineteur, Carriè ancien cantonnier et Raucoule cantonnier, Mélliés ferblantier, Durand François dit « tonton » faiseur de chandelles, Jalbaud et Galibert tailleurs d’habit ; Fabrègue, Boyer et Phalippot maçons, Vielmur, Nespoulet, Bosc, Raucoule, Doumenc  cordonniers, Couture tondeur, Raucoule Jean apariteur, Oustry Prosper, Azéma, Doumenc boulangers, Viviés menuisier, Carcanade, Salvy tailleurs de pierres, Drand E F et G , Vassal maréchaux, Raucoule marchand, Maurel , Arnaud, Baux charpentiers, Lozes marchand épicier, Bosc boucher, Bosc Antoine voiturin, Oustry serrurier Salvy, Forges, Saisset meuniers, Galliardon cafetier, Paule roulier, Borrel chandelier, Arribaud menuisier. Ainsi que Guilhem, Espinasse Robert (frère du général), De Laurens, Rouanet, Guiraud F, Escande Jean, Degua, Orus Denis propriétaires.

On a ainsi un aperçu intéressant sur la fondation en milieu rural d’une mutuelle. On constate que toutes les professions sont représentées et concernées.

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5

 Fêtes

Fête du 15 1 1888
 Défilé en ordre, Barthélémy Vicaire a du talent à l’orgue, Cals Jean (Gattou) fait la quête destinée à payer le reliquaire de St Antoine soustrait à l’église par des malfaiteurs.
Aux Vêpres, des sociétaires unissent leurs voix à celle du chantre de la paroisse.

Fête de 1889
 L’abbé Barthélémy, aux sociétaires qu’il n’a pas souvent l’occasion de voir dans l’église, rappelle les méfaits de la danse;
Il y a 4 cafetiers faisant partie de la société : Homs, Raucoule, Escudié et Pujol.
On décide que pour les fêtes ils fourniront 4 musiciens pour la journée.
 Homs et Raucoule d’une part, Escudié de l’autre.
Pujol servira le vin d’honneur.

Cette année on change la date de la fête, au lieu du 15 janvier, on choisit 9 juin.
 Le matin la société assiste à la messe ou elle se rend au son entraînant d’un pas redoublé.
 A la messe, la musique participe, puis on fait le tour de ville la bannière en tête. Un vin d’honneur est servi, concert à 4h30. Puis les deux bals ont lieu.

I89I
 Les sociétaires ont défilé au pas de marche accéléré, exécuté par la fanfare nouvellement établie par Mr Melliès, Mlle de Laurens tient l’orgue pendant la cérémonie.
Messe chantée par quelques sociétaires sous la direction de l’abbé Julia.
 Gattou  fait une quête pour le reliquaire.

A vêpres on chante le cantique dédié à Saint Antoine.

I893
 Fête, la fanfare n’est plus notée, l’orgue est tenu par le vicaire Sourgne.

1905
 On fête le cinquantenaire de la société St Antoine.

I906
 Fête en l’honneur d’Emile Loubet, premier mutualiste de France.

1923
 On refait la fête chez Escudié, hôtelier 12 f le repas, il fournit 4 musiciens.
 Messe à 9 h.
 Banquet, bal sous la halle.
 Le sociétaire Cals nous distrait par quelques-uns de ses guais monologues.
On prend un verre de bière au café Bosc puis on va danser.
On félicite Mr Montels qui a organisé l’éclairage du bal.

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Commerces - Garage Grand

Par Le 13/01/2014

Décembre 1996

la der de René !

 

Figures Saissagaises - André Alaux

Par Le 06/01/2014

André Alaux

             

         

Dit « Le court » de par sa petite taille.

Chauffeur à la Coopérative laitière puis aux mines de la Loubatière,

 

fervent supporter et bénévole du Rugby Club Saissagais,


il était surtout pour nous enfants,
l’homme à l’appareil photo.

Celui-ci, en effet, ne le quittait jamais
et, avec son éternel sourire, il en usait et re-usait.

Noël à l'école 1971

Par Le 25/12/2013

Noël 1971

De ce temps là,
il passait déjà à l'école !

A droite, Mme Alaux, institutrice

De Bram à Saissac en tramway

Par Le 16/12/2013

De Bram à Saissac en tramway.
 Par le Dr J. Michel

 

Qui chantera la poésie de ce qu’était au début de ce siècle ce train de montagne ?

Parti de Bram-la-Gauloise à destination de St Denis l’improbable, et qui, vaillamment, soufflant la vapeur, crachant mille escarbilles, gravissait avec une lenteur paysanne les pentes montagnoles.

Train de voyageurs où l’on étouffait l’été, gelait l’hiver, mais où l’on était toujours noirci par les grains de charbon et de suie. Trains mouillés qui passaient dans les champs, longs convois de marchandises bruissants, qui pour la pluie avaient mis leur lourd manteaux de bâches.

On passait des champs blonds à des bosquets sombres, du bleuissement des vignes à l’éblouissement de bruyères, de l’arborescence ajourée des pinèdes aux sous-bois à la lumière rousse. C’est le 10 mai 1905 que le tramway, ahanant et à bout de souffle arriva à Saissac pour la première fois. Il appartenait à la compagnie des Tramways  à Vapeur de l’Aude (T  A)

 

Réfugiés espagnols à Saissac

Par Le 01/12/2013

Réfugiés espagnols à Saissac
Par le Dr Jean Michel

 

Le camp de Bram
 
 Le 26 janvier 1939 les troupes franquistes entrent dans Barcelone, toute la Catalogne est occupée. 100 000 combattants républicains affluent en France, suivis de 250 000 civils. A leur entrée ils sont désarmés et internés dans des camps. Dès le 5 février, dans le domaine du Pigné, entre Bram et Montréal, 300 ouvriers construisent des baraquements et dès le 13 février, arrivent par train spécial 1200 réfugiés, des gens âgés et fatigués. Le lendemain ce sont 1500 jeunes miliciens qui les rejoignent. Montolieu reçoit 273 réfugiés, logés dans couvent.


 Fin février ce sont 16 000 réfugiés qui sont regroupés dans ce camp qui comportait 9 quartiers de 20 baraques, entourées d’un chemin de ronde de 20 m de large dans lequel circulent des gardes à cheval. La discipline est stricte, les fugitifs sont poursuivis par la police. Mais peu à peu la vie s’organise. Les réfugiés  reçoivent des  timbres type Paix surchargés F ; mais le courrier du camp est censuré.

Une chorale dirigée par un compositeur catalan Montaner est créée, elle se produira lors de la visite officielle d’Albert Sarraut, ministre de l’intérieur le 3 mai. En juin il est décidé que les agriculteurs peuvent faire appel aux réfugiés, aussitôt on trouve énormément d’ouvriers agricoles dans le camp, ils vont remplacer les français mobilisés.

D’autres sont intégrés dans des compagnies de travailleurs étrangers, groupements de M O E, main d’œuvre étrangère,  le 145 était à Axat, le 192 à Gincla, le 416 à Rouffiac des Corbières, le 226 à Bram et le 422 à Carcassonne, cette compagnie envoie de nombreux réfugiés à la mine de la Loubatière.

1940, les réfugiés espagnols du camp de Bram sont encore 1300 en mars . Le premier mai ceux qui travaillent à la boulangerie de campagne versent leur prime, soit 819 francs aux bonnes œuvres.

 

Ils fabriquent 4000 brancards. D’autres réfugiés sont intégrés dans des compagnies de travailleurs étrangers. Peu à peu les baraques sont démontées et le camp est labouré et rendu à son propriétaire. Au cimetière de Montréal subsiste un ossuaire où sont regroupés les restes des 207 espagnols décédés dans ce camp. Le corps de Gracia Bescos père de Thérèse épouse Pecco Cypriano y repose.


Canciones de la Guerra Civil Española - A las barricadas

Les employés communaux à Saissac

Par Le 11/11/2013

Les employés communaux à Saissac

 

HISTORIQUE

1752
A Dazon pour entretien de l’horloge.
1763
Greffier le sieur Benazet.
1792
L’horloge de la ville et les fontaines sont en mauvais état, le sieur Barthés chargé de leur entretien étant négligent dans son travail.
1793
Nomination d’un officier public pour tenir les registres des naissances, mariages, décès.
La forêt de l’Alquier est dévastée, le garde risque à tout moment sa vie lorsqu’il s’oppose aux dégradations qui sont souvent faites la nuit et à main armée.
 Valet municipal;
Secrétaire greffier;
Garde bois Alquier;
Dazon pour l’horloge;
An 10
A l’auberge de la Croix-Blanche, le maire de Saissac interpelle une femme étrangère et suspecte, qui lui répond qu’elle l’emmerde. On l’emmène dans la maison commune et là, elle traite les conseillers de coquins, brigands, fripons, Robespierres, donnant des coups de poings vers le bureau, se déchirant la coiffe. Comment vous appelez vous ? Rien, enfin Marthe Caysague. D’où êtes-vous ? De Pansions, puis du pays de Coucagne, enfin de Bebros les brebis. Ou allez-vous ? . A Revel pour y être servante, pas de passeport, on la met en prison.

1988, une piscine à Saissac

Par Le 28/10/2013

1988, une piscine à Saissac

Un baptême, un vrai.
Un grand Plouf  précipité, Jean Allenou est allé dans l’eau pour tâter l’onde claire de la piscine de Saissac.
Symbole incontournable d’une inauguration de ce genre.

Il faisait frisquet et les personnalités fêtaient cet événement.
La piscine de 25 m et son bain pataugeoire pour enfants,
viennent compléter un ensemble qui permet à Saissac de n’avoir aucun complexe.
Touristiquement voilà la cité de Paul Durand dotée et bien dotée en matière d’accueil.
La piscine est accolée au camping 3 étoiles qui peut recevoir 93 tentes et 400 campeurs.
Elle s’intègre au complexe touristique qui compte 210 résidences secondaires et un village de vacances de 300 lits.

Midi Libre 26 6 1988

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Le président Courrière, Paul Durand, MM Pomaret, Authier, Montagné
Le conseil municipal
Et la population

Que la Montagne Noire est belle. !

Le Rugby à Saissac

Par Le 14/10/2013

Rugby Club Saissagais

Le « Rugby Club Saissagais » créé en 1938, connut une belle réputation avec
 des équipes de grande valeur.
 Coux Emile, Pierre Rey, Paul Raucoule, les frères Antolin, Oustry Prosper, Olivera Louis, Lucarelli Odilio, Blanc Marceau en furent les piliers. Les matchs se jouaient à Comps, à Escourrou, au Bousquet sur des terrains en plan incliné.
Le club reprend ses activités en 1943 sous la présidence
 du Docteur Lemoine.
L’aménagement d’un terrain de sports, sur l’emplacement
 de l’ancienne gare est entrepris par les employés
 communaux sous la direction du Docteur Lemoine et de Mr Jourliac, instituteur.
 Un terrain de basket est ainsi aménagé. On pratique le volley-ball
et l’athlétisme sous la direction de Maurice Lucq, cousin du Docteur Lemoine.
 Maurice courait le 110 m en 11 secondes.
Emile Coux était un remarquable lanceur de poids,
lançant l’engin à plus de 16 mètres.
Un terrain de boule Lyonnaise est tracé où évoluent les clients du café Guilhem.

Cette nouvelle équipe de rugby reprend avec de nouveaux joueurs,
 Pistre Julien, Gaston Guilhem, Guiraud Jean, Terruel, et les étrangers Marti, les frères Causse, Cousigné de Lacombe, Francès de Saint Denis.
 Les déplacements se font avec le car à gazogène de Labat.
Après 1945 des jeunes arrivent Storaï Guy, Coux Edouard, Ricalens Pierre, Alquier Louis sont aimablement conviés à tenir les fauteuils de pilier ou de talonneur.

Mais à la suite d’un différend avec la fédération,
les dirigeants décident de passer au rugby à 13.

Texte de Michel Jean

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ANIMATIONS A SAISSAC, années 60 ...

Par Le 23/09/2013

ANIMATIONS A SAISSAC

Dans les années 60 …

 

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Dans la partie fantaisie,
 Mr Marcel Ernst se signala par ses fantaisies et M Rebeller par ses chutes.

Motos :
 1 Gauci, 2 Palau, 3 Fantin, 4 Ricalens, 5 Ruiz, 6 Salanova, 7 Fabri,
8 Antolin Robert , 9 Vialade.
Hors concours, Pecco l’homme masqué.

Cyclos :
1 Bonnafous, 2 Esquira, 3 Paraire, 4 Mahoux, 5 Antolin Louis, 6 Compeyre,
7 Doumerg, 8 Ricalens René.

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Un trésor à Saissac ...

Par Le 16/09/2013

Un trésor découvert à Saissac

 

 

Le trésor royal du château :

 

En 1979, alors qu’ils construisaient le Village Vacances, des ouvriers ont fait une découverte d’importance capitale : 2000 deniers datant du XIIIème siècle,  le Trésor de Saissac.

 Avant d’aborder le trésor de Saissac, un petit rappel historique s’impose. Il faut en effet garder à l’esprit qu’à la fin de la période carolingienne, vers la deuxième moitié du X° siècle, l’affaiblissement du pouvoir royal a entraîné pour ce dernier la perte de l’exclusivité de battre monnaie. On a alors vu les seigneuries locales battre les leurs, cantonnant celle du Roi à son « pré-carré ». Il faudra attendre Philippe-Auguste (père de Louis VIII) pour qu’une véritable monnaie royale soit réintroduite. Les monnaies, depuis plus de mille ans, comportent des inscriptions sur leurs deux côtés, qui permettent de les identifier géographiquement et chronologiquement. Les deniers composant le trésor de Saissac n’échappent pas à la règle, et on a pu établir que leur période de circulation s’établissait entre 1250 et 1270, sous le règne de Louis VIII puis celui de Louis IX. Mais surtout, il a été établi que ces monnaies avaient été frappées par l’autorité royale, et témoignent de ce fait de la mainmise de l’administration capétienne sur ces terres dès cette époque. Le trésor de Saissac est de fait le plus important ensemble de monnaies royales découvert dans le Languedoc-Roussillon, et constitue une source de renseignements capitale pour la recherche.

 Aussi, une exposition y est consacrée dans la salle des gardes du château de Saissac, revenant de manière ludique sur le trésor et la monnaie en général. Le visiteur pourra ainsi, par le biais de panneaux explicatifs détaillés et de reconstitutions d’outils et de mobilier s’informer sur tous les tenants et les aboutissants des deniers de Saissac. Sur leur importance historique, mais également sur leur emploi au XIII° siècle: à qui pouvaient-elles appartenir ? Pour quelle utilisation ? Qu’est-ce que cela nous apprend au point de vue historique et politique ? L’exposition se poursuit ensuite sur l’univers de la monnaie : son invention et ses premières utilisation, ses finalités, son mode de fonctionnement, comment elles étaient fabriquées et selon quels critères pour arriver jusqu’à nos jours à la monnaie fiduciaire actuelle. Le visiteur pourra ainsi apprendre les principes généraux de ce pan de l’économie, mais aussi y découvrir des anecdotes ou des thématiques bien précises, comme l’activité de faux monnayage et le sort réservé aux faux monnayeurs (et par la même se rendre compte que les services fiscaux actuels ne sont somme toute pas si cruels…)

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Commerces

Par Le 09/09/2013

Le Lac de Picarel

Chez Louis et Aline,
le temps n'existait plus !

Haut lieu des après midi et des apéritifs
chez les jeunes Saissagais,
la journée s'y passait au rythme des rires des habitués
et "des coups de gueule" des patrons des lieux.

Une autre époque !

 

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 louis-cathala.jpgLouis Cathala

 

 

Fondation de l’âge d’or

Par Le 02/09/2013

Fondation de l’âge d’or 

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L’association l’âge d’or de Saissac a été fondée en 1976.
 Elle est enregistrée à la préfecture le 2 juin 1976 et inscrite et homologuée au journal officiel du 8 juillet 1976.
Le président fondateur était Monsieur Roger Martin,

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Cette association organisa pendant longtemps des goûters, jusqu'à ce qu’un membre propose de faire des repas à midi. Le plus beau de ces goûters, celui qui reste dans les mémoires c’est incontestablement la fête dite des « Jonquilles » Des centaines de ces odorantes fleurs avaient été cueillies par Valentin Homps en particulier et ornaient la salle du repas.

A l’un de ces repas, assistait Jojo,
 joyeux retraité du lotissement Saint Jean,
qui se trouva placé près d’Ernest Marti,
 de Fernand Janin et de Valérie Chavernac.
 Il attaqua ferme Valérie et lui proposa,
 les vapeurs éthyliques aidant,
 d’envisager une vie commune.
Proposition, qui loin de la choquer
 lui convint parfaitement,
si bien qu’elle annonça ses fiançailles
dans tout le village.

 

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Sous les présidences de Messieurs Martin et Bergogne, des voyages d’un jour sont organisés et ont beaucoup de succès :

1977 Lac de la Raviège, le Sidobre, La côte Vermeille, Perpignan.
1978 Le Gers, Auch, Toulouse, Port Vendres, Banyuls.
1979 Andorre, Pas de la Case, Roquefort .
1980 Le Cabardès, Pic de Nore, Quillan le Puymorens .
1981 Andorre la Vieille Saintes Marie de la Mer.
1982 Albi Cordes, Rosas en Espagne
1983 Navacelles Saint Guilhem le désert. Pas de la case, Mas d’Azil
1984 Najac, Le Pont du Gard, Nîmes, Uzès.
1985 Bagnères de Luchon, St Bertrand, St Michel de Frigolet
1986 Vernet les Bains, St Gilles, Source Perrier.
1987 Beziers Canal du Midi, Gers, Lombez, Simorre.
1988 Sète par train Corail, Gers Condom.
1989 Sauveterre Viaduc du Viaur, Rodez, St jean du Gard, Bambouseraie.

Les premiers voyageurs, se disputent pour savoir où a eu lieu le plus mauvais repas. Est-ce le frugal  et monastique repas de Saint Michel de Frigolet ou les fameuses moules absentes de leurs coquilles servies en Espagne ?
 L’Espagne est aussi présente, dans les souvenirs gastronomiques, en raison d’un repas pourtant dûment commandé par Monsieur Martin, mais qui par suite d’un oubli de transmission n’était pas prêt a l’arrivée. La colère de Roger Martin atteignit des proportions Jupitériennes et le repas, servi avec un peu de retard fut quand même fort honorable.

 

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A partir de 1989 Monsieur Jalbaud Robert prend la présidence du Club, 1-11.jpget l’année 1990 a lieu le premier Grand Voyage de plusieurs jours.
Nous sommes accueillis au village V A L de Val Louron par Jean Allenou,
 qui nous fait une chaleureuse réception.
 Si nous avions à décerner un prix orange, nul doute que VAL Louron
 avec Collonges La Rouge seraient les lauréats.
 Seule fausse note dans un village Espagnol,
nous nous faisons éjecter,
par le propriétaire de la maison que nous visitions.

 

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Les quatre mousquetaires de Saissac

Par Le 24/08/2013

Les quatre mousquetaires de Saissac dans le Corps Franc de la Montagne Noire

 

Comme les héros de Dumas, ils furent 4 saissagais à s’engager en 1944
dans le corps franc de la Montagne Noire.
Gaston Guilhem, Louis Portal, Aimé Clergue et Marcel Maurel.

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Gaston Guilhem

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s’engage le premier juin 1944 dans le Corps Franc.
Il est ensuite incorporé au 3ème Dragons comme engagé volontaire pour la durée de la guerre.

 Le 3ème dragon est dissous par De Lattre et devient le premier septembre le 12ème R D R.
Régiment de Dragons de Reconnaissance, celui où servait de Lattre en 1914
et où il avait reçu un coup de lance  au visage. Ce régiment était équipé de chars anglais « Brenn-Carrier »,
il connut la dure bataille des Vosges et celle d’Allemagne.
Il stationna en particulier au bord du lac de Constance.

 Gaston Guilhem est démobilisé le  6 décembre 1946.

 

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Marcel Maurel

 

est mort en 1945, à Remiremont (Alsace)
tué par une balle plein front.
Il était parti avec ses camarades et était aussi au 12e R D R.

Il était le fils d’Adrien, sabotier à Saissac qui veuf avec 3 enfants
s’était remarié avec une Corbière elle-même veuve.
Ils avaient eu ensemble un fils Marcel.

Le père disait:
« avec ma femme on a huit enfants et pourtant on n’en a que sept ».

 

 

 

Louis Portal

 

était fils d’un gardien du canal du Midi résidant au Lampy.
Sa mère tenait le restaurant du Lampy.
Il était marié avec Marie Plaza de Cuxac Cabardès.
Il est décédé dans un accident.

 

Aimé Clergue

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 Brigadier-Chef au 1er Régiment de Dragons de Reconnaissance.
Mort pour la France le 7 décembre 1945, à l’âge de 20 ans.

"Ardent patriote, il s’engage en Août 1944
pour poursuivre l’ennemi et prendre part à la Libération de la France.

Maintenu par son idéal, il restera au service du pays,
mais un terrible accident le ravit à notre affection.

Alerté dans la soirée du 7 Décembre 1945,
un peloton de son escadron partait en opération de police dans la Forêt Noire.

A la descente d’un col, le conducteur de la chenillette qu’il dirigeait,
n’étant plus maître des leviers de commande, la laisse basculer dans le ravin.

Aimé, qui était chef de voiture ordonne à ses hommes de sauter
et saute lui-même le dernier, c’est alors qu’il est heurté par le véhicule,
frappé à la tête et le thorax comprimé, il avait cessé de vivre.

Il est mort en service  commandé à la tête de son équipage"
(Extrait de la lettre du Lieutenant).

 

Les parents d’Aimé Clergue, le père était charron (remplaçait Galibert),
la mère tenait l’épicerie « La Ruche »  qu’elle céda à  la famille Chiapelli.

Elle résidait ensuite sur la promenade,
maison occupée plus tard par Francis Daure.

 

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Documents Jean Michel

C'était un 14 juillet, il y a 30 ans ...

Par Le 15/07/2013

14 juillet 1983

 

C'était il y a tout juste 30 ans !

Défilé du 14 juillet
et
remise de décorations.

 

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Au monument du Maquis

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Au monument aux Morts de Saissac

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A l'issue des cérémonies,
les majorettes.

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et décoration de
Mr et Mme Gomboc.

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Association

Par Le 24/06/2013

La Société de Pêche

 

Dans les années 1980/90, il est une association qui
se portait fort bien,
la société de Pêche.

Sous la houlette de A. Carles ou G. Antolin (entre autres),
elle vit le jour
puis d'années en années,
s'étoffa tant en nombre de membres qu'en activités.

En 1990, elle avait encore son local
sur le ruisseau de Lacroix au dessus de la Mairie.
A proximité, des petits bassins d'alevinage nécéssaires
pour alimenter les rivières alentours en poissons.

Une tradition était toujours bien respectée,
la Fête de la Pêche
et son grand concours
ou joie et bonne humeur étaient de mise.

 

peche-3.jpgConcours au lac St Pierre

 

fete-de-la-peche-1.jpgRemise de Prix: C. Peco

 

fete-de-la-peche-02.jpgRéunis à la pêche comme à la pétanque: Y. Rey, C. Peco et Scanduzzi

 

fete-de-la-peche-3.jpgRemise de prix à un jeune pescoffi

 

fete-de-la-peche-4.jpgRemise de prix: A. Carles

 

peche-1.jpgPremiers bassins d'alevinage

 

peche-2.jpgS. Baches dubitatif !

Figures Saissagaises

Par Le 17/06/2013

Emile COUX (Milou)

 

Derrière son établi de menuiserie,
rue de la République,
dans la poussière et la sciure,
il ne manquait pas d'entamer la conversation dès que quelqu'un passait.

Conteur à ses heures,
un sourire malicieux au coin des lèvres,
il faisait partie de ces personnes qui ne passent pas inaperçues.

c-emile-1.jpgavec son épouse Margot

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Enigme

Par Le 10/06/2013

Quelle date ?
A quelle occasion ?

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Manifestations au village - Son et Lumière 1967

Par Le 03/06/2013

1967 - Son et Lumière au château

 

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Le samedi 29 et le dimanche 30 juillet 1967,

« Les grandes heures du château de Saissac »

un spectacle « Son et lumière avec reconstitution historique »
est donné dans le château par le
« Foyer rural de Saissac ».

C’est un spectacle original par sa conception, à l’époque toute nouvelle
qui consiste à faire participer la population à une œuvre
d’éducation populaire d’un niveau acceptable par tous.

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A l'heure de la pétanque ...

Par Le 27/05/2013

A la pétanque ...

 

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 S'il est une tradition qu'il est bien triste d'avoir vu disparaitre,
c'est bien celle de la partie de pétanque quotidienne
au boulodrome.

 

Il est 15 heures,
les premiers joueurs arrivent au "compte gouttes",
 cela leur assure en effet de débuter la première partie.


Vers 16 heures environ,
les voilà 6,
On peut commencer.

Les autres attendront de pouvoir former
deux autres triplettes ou bien de remplacer les premiers.

 

Puis petit à petit,
dans le sillage de Pierre Rey qui vient de faire sa belote au Lampy,
les bancs vont se remplir,
jusqu'à une vingtaine de personnes,
qui vont commenter les mènes et ce jusqu'à 19 heures.

Telle était une aprés midi
derrière la mairie.

 

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F. Bernière, J Ouradou, A. Fedou, Mr Martin ....

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Une partie du dimanche matin, les "plus jeunes" sont là aussi !

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Les habitués: P. Almeida, S. Antolin, J. Portes, P. Ricalens, A. Antolin, Mr Costallat

 

A bientôt ...

 

 

Communion Privée - 1961

Par Le 20/05/2013

Nous sommes le 2 juillet 1961,
l'abbé Raynaud
célèbre en l'église St Michel
la Communion Privée d'enfants du village.

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A gauche: l'Abbé Raynaud
En bas, de dos, les garçons: D. Ernst, X, Carles, C. Palau
En haut, de face, les filles: X, M. Cabrol, M. Olive, MC. Pistre, C. Guiraud, J. Pailhes, E. Oustry, C. Antolin, M. X

 

                                                                                                                                                                              Merci à Y. O. pour ce document

 

Figures Saissagaises

Par Le 13/05/2013

Nathalie Séverac

 

C'était la mémoire vivante de Saissac, un véritable ordinateur,
si vous vouliez un renseignement sur le village, ses habitants, ses coutumes,
au cours du dernier siècle, Nathalie Séverac vous le donnait immédiatement.
Tous les jours, elle lisait le journal et se tenait au courant des dernières nouvelles.

Née à Saissac à "Las Roques", elle y est restée toute sa vie, passant 53 ans comme
bergère dans diverses métairies du village. Elle était restée en particulier
22 ans à La Colle.
Sa grande occupation était la broderie, toute jeune elle l'avait apprise à
l'ouvroir des soeurs. C'était une virtuose de l'aiguille et chaque année,
pour la kermesse, elle offrait un magnifique ouvrage, mis en vente par loterie.

                                                                                                                                                                                         "Passé Composé" de Mr Jean Michel

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Remise de fouragères 3ème RPIMa

Par Le 22/04/2013

3ème RPIMa de Carcassonne

 

Saissac a souvent eu l'honneur
d'accueillir les troupes du 3ème RPIMa
lors de remises de fouragères.

Le site du chateau
se prêtant exceptionnellement bien
à cette cérémonie.

En témoignent ces quelques exemples.

 

1978-2-nov-remise-fourageres-3-rpima-1.jpgLe 02 Novembre 1978

L'épopée des Concours "Villages que j'aime"

Par Le 08/04/2013


En mars 1976,
l'inscription au Concours "Villages que j'aime"
est sollicitée.

Un dossier conséquent portant sur les réalisations communales, les projets, l'animation, etc ...
est établi par Monsieur Jean Fantin.

Le jury de ce concours s'est réuni le 6 avril 1979
pour éxaminer les dossiers de la région Languedoc-Roussillon.

Lotissement du Moulin à Vent

Par Le 01/04/2013


1983
Inauguration du Lotissement du Moulin à Vent

 

Débutée en 1980,
la réalisation de cet ensemble de 50 pavillons
durera 3 ans.

Habitations destinées à accueillir en priorité des personnes retraitées
souhaitant faire de Saissac leur résidence principale.

Réalisé grâce à l'action conjuguée de la commune de Saissac,
de l'Office HLM
et de la Compagnie du Bas-Rhône Languedoc.

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Le Foyer Rural

Par Le 25/03/2013

Association

 

Le Foyer Rural Laïque de Jeunes et d'Education Populaire

 

C'est le 25 Mars 1967 que nait,
à l'initiative du Dr Jean Michel,
l'association du Foyer Rural.

 

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Le Village de Vacances VAL

Par Le 04/03/2013

 

Au départ,
ce n’étaient que de simples terres agricoles
qui surplombaient les hauteurs du village.

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C'était un miracle ...

Par Le 25/02/2013

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Les employés communaux n'ont pas chômé en ce début d'été 1994,
pour rendre propre et accessible la parcelle
où est implantée la Vierge de Saissac,
qui domine le haut du village.

 

 

Enigme

Par Le 12/02/2013

Qui peut mettre une date et des noms ?

La scène se passe au Café de la Montagne Noire
en 1970 environ.

Soir d'élection, apéritif du dimanche ... ?

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De droite à gauche
Azema Julien, Pujol Abel, Berniere Francois, Faure Jean, Paule Louis, Vialade Paul, Chiappelli Aimé
Candebat Aimé, Durand Paul

2-4.jpgDe doite à Gauche
Azema J, Pujol A, Berniere J, Faure J, Paule L, Vialade P, Chiappelli A
Escande JL, Candebat A, Durand P, Abia?, Pistre J
Au fond:
à gauche: De Montalembert M, Figuiet ?, Izard, Fabre E

 

Un grand merci à Mr Michel pour ses compléments.

Commerces

Par Le 04/02/2013

Commerces

Le Garage COUX

 

Dernière "institution" à fermer ses portes,
c'était l'endroit où l'on causait, "de tout et de rien",
où l'on refaisait le monde,
bref,
où l'on tuait le temps.

Lieu de rendez-vous,
de l'aube, avec les lycéens attendant le bus,
au crépuscule, avec les anciens attendant l'heure d'aller mettre les pieds sous la table,
des retraités, des actifs, des chasseurs, des pêcheurs, des pétanqueurs ....

... Quelle femme ne s'est pas entendu dire par son homme: "je vais chez Doudou"

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Saissagais à l'honneur

Par Le 09/01/2013

 

Un Saissagais à l'honneur

en ce 2 Octobre 2002,

Louis Carles

et ses potirons.

 

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Figures Saissagaises

Par Le 28/12/2012

Monsieur Roger Martin

 

Quel enfant de Saissac
n'était pas impressionné par cet homme ?

A l'école,
à la sonnerie de midi,
les portes s'ouvraient d'un coup et les cris fusaient.
Mais quelques mêtres plus loin,
plus rien,
nous sortions tous dans le calme.

Monsieur Martin
était là, tous les jours,
dans l'entrée de l'école communale.
Et cette présence seule
valait toutes les remontrades ou mises en garde.

Mais nous le respections tous.
Je crois même que nous l'aimions bien.
Sans prononcer un  mot,
il avait toujours un petit geste amical envers nous.

Dans le village,
son savoir valait tous les livres;
ses conseils, tous les experts.

Il fît partie
de ceux qui ont oeuvrés
pour la renaissance
de Saissac.


Professeur d'Histoire en retraite à Saissac
Président fondateur de l'Age d'Or en 1976
Membre de la Commission du Village Fleuri
Membre du Conseil d'Administration de la Cantine Scolaire
Historien
Guide (toujours disponible) en période estivale
...

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Avec son épouse lors d'un repas de l'Age d'Or


 

Les nouveaux locaux du SIVOM du Cabardès en 1986

Par Le 07/12/2012

Le SIVOM du Cabardès sort de terre !

Créé en 1966 à Cuxac Cdès,
ses locaux seront transférés un peu plus tard à Saissac,
pour raisons de commodité.

Symbole de l’action sociale
et surtout du bien être des personnes âgées dans les territoires retirés,
il mettra en avant ce que chacun recherchait,
mais aussi,
ce que chacun recherche toujours,
à savoir :  

le Service de Proximité.

 

A l’étroit dans ses bureaux
de l’ancienne mairie à Saissac,
les employés déménageront en 1986
dans un immeuble neuf,
au  lotissement St Jean.

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